Archive | novembre, 2011

Élection présidentielle 2011 : les différentes tricheries avant la proclamation des résultats

10 Nov

Élection présidentielle 2011 : les différentes tricheries avant la proclamation des résultats 

Par Fweley Diangitukwa

 Nous avons voulu accompagner cette campagne électorale dans le but de souligner les contradictions, de montrer au peuple congolais les différentes failles et le manque de sincérité des organisateurs. Depuis le début, nous n’avons cessé de rappeler le manque de transparence dans le processus électoral. Afin d’attirer l’attention de nos compatriotes, nous avons réussi à décourager certains Congolais de la diaspora à se porter candidat à une élection présidentielle dans laquelle ils avaient tout à perdre. Nous avons demandé à certains de garder leurs 50’000 dollars au lieu de les jeter par-dessus la fenêtre. Ceux qui ne nous ont pas compris regardent aujourd’hui à distance une campagne dans laquelle ils se sont investis tôt voire très tôt mais sans avoir la possibilité de participer maintenant en tant que candidat. Toutefois, reconnaissons néanmoins que toute expérience est utile.

S’agissant de la campagne électorale elle-même, nous avons dit, déjà en 2006, juste après les résultats frauduleux dénoncés par le cardinal Frédéric Etsou, qu’une élection crédible commence toujours par le recensement des citoyens car cela permet de déterminer avec exactitude le nombre d’électeurs dans le pays. Nous avons également dit que la décentralisation du territoire national était indispensable pour faciliter le processus électoral de 2011. Malgré toutes les précautions partagées avec le peuple congolais, le pouvoir a fermé les yeux et a laissé passer le temps et nous (Congolais dans son ensemble) n’avons pas imposé collectivement nos revendications. Aujourd’hui, ceux qui s’investissent dans les élections ne connaissent pas le corps électoral réel et la décentralisation du territoire n’a jamais vu le jour malgré les promesses des autorités du pouvoir actuel. Première contradiction.

Lorsque le processus électoral actuel a commencé, j’ai attiré l’attention du peuple congolais sur les risques de vivre les mêmes erreurs qu’en 2006 parce qu’il y avait la même personne à la tête de la Commission électorale (à l’époque, lorsque j’écrivais mon texte, il y avait encore l’abbé Malu Malu à la tête de la CEI). Puis, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda a été désigné. Un pasteur a succédé à un abbé alors que l’élection relève d’un processus civil et non religieux ! Deuxième contradiction.

 J’ai toujours dit que les fraudes électorales de 2011 vont ressembler à celles de 2006 à cause du manque de recensement de la population. Pourquoi ai-je toujours insisté sur le recensement ? Pour éviter à notre pays le scénario tchadien copié en 2006 par le président de la CEI. En effet, au Tchad, pour faire élire le président Idriss Deby, son ministre de l’Intérieur a simplement boursouflé, c’est-à-dire gonflé, l’électorat dans les régions favorables au chef de l’Etat et il a amaigri l’électorat dans les régions qui lui étaient défavorables. C’est cette stratégie que l’abbé Malu Malu a mise en pratique dans notre pays en 2006. C’était une première expérience au Congo et le peuple pouvait être naïf, voire crédule. Malgré nos cris d’alarme, les Congolais étaient allés aux élections. Les résultats étaient ce qu’ils étaient, confirmant dans la bouche du cardinal Frédéric Etsou nos différentes craintes (lire mon livre « Les fraudes électorales. Comment on recolonise la RDC », Paris, L’Harmattan, 2007). Mais comment comprendre qu’après l’expérience de 2006, les Congolais puissent encore se laisser flouer par la Commission électorale qui utilise les mêmes recettes, sans préalablement passer par le recensement de la population ? Troisième contradiction.

En 2006, nous avons dit que le serveur qui a été utilisé pour organiser les fraudes était installé à Paris, contrairement à tout ce que la CEI racontait. Personne ne s’était vraiment préoccupé. Et lorsqu’on a su, c’était trop tard. Cette année, nous avons voulu devancer les organisateurs en insistant, à maintes reprises, sur la nécessité de contrôler le serveur et les fichiers électoraux. Nous avons également insisté sur la nécessité de découvrir si le serveur installé à Kinshasa n’est pas un faux car les fraudes devraient être organisées à ce niveau. J’ai également exigé qu’un contrôle (sous la forme d’un test) se fasse pour savoir s’il n’existe pas un programme malin introduit dans le serveur qui donnera la victoire finale à un candidat préalablement désigné et pas à un autre. Pour cette raison, j’ai exigé le recours au comptage manuel. Certes, cette procédure est longue mais elle est plus fiable en définitive si le comptage manuel est fait dans la transparence, c’est-à-dire en présence des électeurs eux-mêmes et des représentants des partis politiques. Pour une fois, cette exigence a été relayée par beaucoup d’autres Compatriotes à tel point que le pasteur Daniel Ngoy Mulunda a carrément abandonné l’usage du serveur. S’agit-il là d’une victoire ? En partie oui mais pas dans la totalité car, si le pasteur Daniel Ngoy Mulunda a finalement abandonné l’usage du serveur sans le laisser contrôler et tester par les membres de l’opposition qui l’exigeaient, cela signifie, ai-je dit, qu’il a trouvé une autre solution. Laquelle ? La réponse est simple : le contrôle des fichiers électoraux uniquement par la CENI, l’installation des bureaux de vote au dernier moment dans les endroits inaccessibles aux observateurs étrangers, aux membres de la Monusco et des partis politiques, le soutien du CNDP et des soldats de Kagame ainsi que le recours à la corruption.

Je rappelle que l’électorat a été gonflé à l’Est. Non seulement cette affirmation vient des résultats de 2006 mais en plus elle a l’avantage d’avoir été confirmée par le journal Jeune Afrique. Plus rassurant, le gouvernement lui-même n’a jamais nié cela. Au contraire, la Commission électorale a reconnu les fraudes dans l’enrôlement des enfants, des inconnus, des soldats, des étrangers, mais aussi des doublons, etc. Pour réparer ces erreurs, la CENI a promis de nettoyer seule les fichiers électoraux sans y associer les plaignants. Quatrième contradiction. L’a-t-elle fait ? Si oui, comment a-t-elle procédé ? Quels ont été les résultats ? Aucun parti politique ne le sait avec exactitude. Donc, il est permis de dire que cette question ne sera pas résolue pendant les trois semaines qui précèdent les élections et la proclamation des résultats. Le problème se situe là, dans ce calcul enfantin mis en place par le pasteur Daniel Ngoy Mulunda qui a gonflé l’électorat à l’Est du pays et a diminué celui du centre et de l’Ouest. Or, l’électorat de l’Est était déjà gonflé en 2006. Il faut maintenant dire qu’il y a eu un double gonflement à l’Est. Voilà pour quelle raison le candidat du pasteur Daniel Ngoy Mulunda mène une longue et très affectueuse campagne dans cette partie du pays (Est) afin de justifier les prochains résultats.

Je ne cesse de rappeler que le jour de la proclamation des résultats, le président de la CENI justifiera la victoire de son nourricier par le fait que celui-ci a été massivement élu à l’Est du pays et dans la province de Bandundu, en ajoutant que s’il a été mal élu à l’Ouest et dans les deux Kasaï, il a eu une avance sur les autres candidats en province Orientale, dans les deux Kivu, au Maniema et dans le Katanga. En dehors de ce scénario, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda ne pourra pas trouver d’autres arguments pour expliquer la victoire de Monsieur Joseph Kabila.

Au lieu de faire fabriquer les urnes au Congo même afin de créer des emplois dont le pays a cruellement besoin, la CENI a préféré faire venir les urnes du Togo (on connaît déjà la raison) et les commander en Afrique du Sud.

Cinquième contradiction. Alors que le régime actuel a eu cinq ans pour préparer les futures élections, c’est au dernier moment que la CENI fait venir les urnes d’Afrique du Sud, juste au moment où les candidats sont pleinement occupés à mener leur campagne électorale. Le but est simple à comprendre : les empêcher de trouver le temps nécessaire de s’occuper de ce que la CENI va trafiquer avant la proclamation des résultats. Ce but est de faire élire le candidat soutenu par le pasteur Daniel Ngoy Mulunda et lui fabriquer une majorité au Parlement. Dommage pour la CENI car les Congolais le savent déjà !

Il existe plusieurs formes de fraudes électorales que j’ai décrites dans mon livre cité plus haut. De toutes ces fraudes, la plus cynique et la plus cruelle est celle qui conduit à remplacer le nom du gagnant par celui du perdant et de proclamer ainsi le perdant vainqueur. Ce scénario est très courant en Afrique. Les exemples sont si bien connus qu’il est superflu de les énumérer ici. Le Kenya en est un. En pareille circonstance, le régime en place qui cherche à se maintenir au pouvoir crée une anarchie dans le pays en imputant la responsabilité à l’opposition qui réclame le rétablissement de la vérité. Et pendant le temps de trouble, le pouvoir en place s’emploie à trouver les moyens de se donner raison, en se fabriquant une majorité.

Beaucoup de voix dans l’opposition ont depuis longtemps dénoncé ces élections dont les résultats sont connus d’avance. Nous avons tous assisté aux différentes irrégularités qui n’ont pas trouvé satisfaction. Nous assistons maintenant à la recrudescence de la violence pour décourager les opposants et les affaiblir avant l’issue. N’oublions pas que plusieurs experts internationaux ont travaillé avec le pouvoir pour examiner en amont les scénarios qui permettront au dirigeant actuel de se maintenir au pouvoir.

Si en réalité, le peuple congolais désire le changement après 10 ans de pouvoir et 14 ans de présence dans l’arène politique de l’actuel chef de l’Etat, les jeunes loups qui sont récemment entrés dans les rangs ne pourront pas accepter l’échec de leur chef. En plus, il y a les sanctions qui attendent beaucoup d’hommes politiques impliqués dans les crimes contre l’humanité et crimes contre la violation des droits de l’homme (voir rapport Mapping). Pour ces raisons et pour d’autres encore, les dirigeants actuels organisent ensemble les fraudes électorales. Pour y parvenir facilement, ils ont avec eux le contrôle des deniers publics, les médias (TV et radio nationales), les moyens de transport, les officiers des forces armées, la police, la magistrature depuis le limogeage des anciens magistrats accusés de corruption, les services de renseignement, le président de la CENI, le contrôle de l’anarchie dans l’Est du pays, etc.

Il reste maintenant à l’opposition trois petites semaines pour contrer les stratégies du pouvoir en place et s’assurer une victoire, conformément au souhait du peuple. Quant à moi, j’ai fait ce que je devais faire. J’estime que j’ai rempli mon devoir civique, mon rôle de citoyen.

Je rappelle une évidence : un groupe organisé qui s’empare du pouvoir ne l’abandonne jamais sans y être contraint. Ceci est connu de tous les analystes politiques.

Dans aucun pays au monde on a vu un peuple voter pour le maintien de son propre bourreau au pouvoir. Si un tyran est élu ou re-élu, cela signifie tout simplement que les résultats de la course électorale ont été truqués.

J’ai dit. Messieurs les laudateurs, à vos plumes. Mais n’oubliez pas que les Congolais dans leur ensemble n’ont pas encore dit leur dernier mot. J’espère que ceux qui ont l’habitude de me lire ont compris ce message. On ne se moque pas indéfiniment d’un peuple. L’incertitude plane au-dessus de nous.

Au bout du compte, il faut qu’il y ait un groupe organisé pour remettre l’ordre dans le pays, en sifflant la fin de l’anarchie. La République a déjà assez souffert.

 Fweley Diangitukwa

www.fweley.wordpress.com

07 novembre 2011.

Les laudateurs du régime actuel font la campagne d’Etienne Tshisekedi

10 Nov

Les laudateurs du régime actuel font la campagne d’Etienne Tshisekedi

Par Fweley Diangitukwa

http://www.fweley.wordpress.com

Au lieu de parler du candidat qui leur assure un revenu avec l’argent public, les laudateurs du régime actuel passent leur temps à faire la publicité d’Etienne Tshisekedi. Ils ne peuvent pas signer un seul papier sans citer le nom de ce dernier. Quelle publicité gratuite en sa faveur ! Tant mieux. En tout cas, il serait curieux de savoir ce que pense celui qui les paie.

Tenez. Ils ont  oublié que nous sommes en pleine campagne électorale et que pendant cette période il y a des « libertés » d’expression qui sont permises. Ils ont  oublié que la période de la campagne électorale a toujours été exceptionnelle dans chaque pays.

Ils ont oublié les propos tenus par leur candidat (qui ressemblent étrangement aux propos d’Etienne Tshisekedi) auxquels ils n’ont réservé aucun commentaire. Leur candidat à l’élection présidentielle a dit il n’y a pas très longtemps : « Je  gagnerai  l’opposition,  même  unifiée….. ».  Ce bout de phrase a fait penser à une auto-proclamation, à une victoire avant les votes.  Après ces propos, les laudateurs n’ont ni crié ni accusé la TV nationale qui a couvert l’événement. En plus, le gouvernement, la Ceni et la justice congolaise n’ont rien trouvé qui pouvait soulever le peuple en cas de fraudes. Mais, lorsque M. Etienne Tshisekedi répond à leur candidat, les voilà qui montent au créneau, le qualifiant de tous mots. Certains sont allés loin, voire très loin, jusqu’à dire que M. Etienne Tshisekedi ne serait plus à mesure de contrôler ses facultés mentales. Ils ont déjà oublié que le passage de l’apartheid vers la nouvelle République sud-africaine a été assuré par un homme sage et âgé. J’ai cité Nelson Mandela qui contrôle toujours toutes ses facultés mentales.

Certains laudateurs demandent aux opposants d’accepter les résultats afin de ne pas se faire tuer comme des chiens par le pouvoir actuel mais jamais ces mêmes laudateurs ne demandent au pouvoir criminel qu’ils servent de ne pas organiser des fraudes électorales, jamais ils ne dénoncent avec force les violences exercées contre les opposants.

D’autres affichent carrément leur texte sur le site dénommé « lescrisdesopprimés » réservé aux opprimés du régime. Doit-on penser que, malgré leurs accointances avec le régime actuel qui les emploie « saisonnièrement » avant de les jeter à la poubelle après les élections ou d’oublier leur militantisme, ils se sentent également opprimés par le régime qu’ils servent, comme nous et comme le reste du peuple ?

S’il y a un conseil à leur prodiguer, c’est de leur demander de continuer de faire  la campagne de M. Etienne Tshisekedi dans chaque texte qu’ils affichent sur Internet.

Ils se croyaient professionnels, les voilà pris au piège. Drôle de campagne ! Leur patron doit s’arracher les cheveux et regretter amèrement son argent.

Pourquoi imiter LULA ? Soyons plutôt originaux

10 Nov

Pourquoi imiter LULA ? Soyons plutôt originaux

Par Fweley Diangitukwa

 La politique est un domaine difficile qui nécessite une intelligence fine. Il arrive des moments où l’homme d’Etat fait face à des questions graves, du genre : devant un danger, doit-on sauver sa famille ou le pays ? Qu’est-ce qui doit être prioritaire ? Parce qu’un chef d’Etat est responsable des millions de vie, celui qui en assume la responsabilité doit bien connaître la réalité de son pays avant de prendre une quelconque décision d’intérêt public.

A propos du Brésil, qu’un candidat à l’élection présidentielle dise : « Je serai comme Lula… » ou je serai un Lula… », cela passerait, mais qu’il dise : « Je serai le Lula du Congo » est difficile à soutenir, car une copie ne peut jamais ressembler à l’original. Il est impossible de prouver le contraire.

Pour développer le Brésil, Lula a simplement répondu aux besoins de son pays. Certes, le Brésil qui est devenu le grenier du monde a misé en premier lieu sur l’agriculture. Il est devenu le premier producteur mondial de café, de tabac, de jus d’orange, de soja, de sucre, de viande bovine et de volaille mais aussi de fer et de phosphate, 4e pour la bauxite, l’étain et le caoutchouc. Il détient 17 % des réserves mondiales d’eau douce et 22 % des surfaces agricoles. L’agrobusiness est bien le moteur de l’économie brésilienne. Sa croissance économique varie entre 3 % et 6 % depuis 2003, sauf en 2009 où elle a été négative (- 0,2%). Mais le Brésil est un mauvais exemple en matière de développement social. Il reste en grande partie un pays pauvre avec une très grande différence de niveau de vie entre les classes sociales. Les riches deviennent toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, comme au Congo. Voulons-nous imiter ce modèle imparfait ?

Réfléchissons un peu. Est-ce pour contribuer au développement du Congo, un leader politique doit nécessairement imiter Lula et son Brésil ? Pourquoi toujours singer les autres ? Tantôt les Français (Constitution africaine dans les années 1960), tantôt les Belges (plan de développement de Mobutu, Constitution de Liège pour le régime actuel), les Américains, les Russes les Chinois et maintenant le Brésil. Mon Dieu ! Quand deviendrons-nous, à notre tour, un exemple d’imitation ? Quand donnerons-nous une leçon au monde ? Pour le dire autrement. Quand les autres pays pourront-ils imiter le modèle congolais comme cela se passe avec la musique ? Sommes-nous vraiment incapables de nous élever en matière de développement ? Pourquoi ne pas s’appuyer sur les Congolais qui ont déjà proposé des modèles de développement ? Pourquoi toujours aller chercher ailleurs, loin du Congo ? A quoi donc sert notre intelligence et notre degré d’imagination ?

A mon avis, un leader qui connaît bien les problèmes du Congo doit être capable de trouver des solutions, surtout lorsqu’il se lance dans la conquête du pouvoir. Un bon leader est celui qui est original, n’est-ce pas ? Et si Lula n’a pas existé ! Celui-ci a résolu le problème du Brésil, après une longue carrière dans le syndicat, parce qu’il connaissait clairement les besoins de son pays. Alors, chers compatriotes, aux problèmes du Congo, il nous faut des solutions congolaises et nous sommes capables de répondre aux attentes de notre population puisque nous y avons longuement réfléchi.

Chaque pays a ses spécificités. Les cinq pays qui forment ce que l’ont appelle BRIC (à savoir Brésil, Russie, Inde et Chine) ont chacun un modèle de développement différent. Tous les pays émergents n’ont pas suivi la même voie. Donc, le développement du Congo sera différent celui du Brésil. Nous devons être capables d’initier un modèle qui répondra aux exigences de notre pays. Et c’est bien cela qui fera l’originalité et la fierté de notre pays. Une copie restera une copie et ne pourra jamais concurrencer l’original. Ayons donc la prétention de construire un Congo nouveau, un Congo original. Je me permets de dire que nous pouvons relever ce défi. Il suffit de nous faire confiance. Moi, en lieu et place d’imiter LULA du Brésil, je chercherai plutôt à devenir FWELEY du Congo. Pourquoi pas ?

Le développement du Congo doit être le résultat d’un mélange de plusieurs modèles fondus ensemble et adaptés aux problèmes de notre pays et aux attentes de notre peuple. Si nous procédons ainsi, nous ferons œuvre utile. Autrement, ce sera une nouvelle perte de temps.

 Dans mes trois nouvelles publications, j’ai proposé des idées novatrices pour assurer le développement du Congo. Mes contributions pourront aider ceux qui n’ont pas d’idées originales.

 Sur la question du développement de notre pays, lire Fweley Diangitukwa :

– « Stratégies pour la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir« , éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, Saint-Légier (Suisse), avril 2011 (il y a dans ce livre tout un projet de société).

– « Gouvernance, action publique et démocratie participative », éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, Saint-Légier (Suisse), janvier 2011.

– « La thèse du complot contre l’Afrique. Pourquoi l’Afrique ne se développe pas », Paris, L’Harmattan, 2010.

Lire également sur mon blog l’article suivant : « Le monde bouge, que faisons-nous ? » : www.fweley.wordpress.com

 Veuillez contactez l’auteur pour obtenir un exemplaire.

 Le 8 novembre 2011