Réponse à Monsieur Shungu Tundanonga,
Depuis que je vous ai envoyé le texte de référence de Max Weber que vous avez ignoré au cours d’une discussion sur le net, vous ne vous êtes jamais adressé directement à moi. Vous revoici enfin.
Je n’ai pas à justifier ma carrière universitaire auprès de vous car j’ai déjà posé des actes significatifs. J’ai publié cette année deux livres de niveau universitaire en Allemagne, pays où vous vivez. Ma publication pour 2013 est déjà prête, le livre sortira le 2 janvier.
Quant au concept de « charisme », je vous renvoie encore à Max Weber comme je l’ai fait auparavant. Si vous avez sérieusement lu ce grand sociologue, en particulier « Sociologie de Max Weber » par Julien Freund, PUF, 1968, vous vous seriez senti plus à l’aise dans la critique. Hélas ! Je vous renvoie également à Jean-Claude Monod « Qu’est-ce qu’un chef en démocratie ? » (Seuil 2012) pour dire qu’il existe quatre paradigmes liés au charisme : charisme de fondation, charisme de résistance et de libération, charisme de justice et charisme d’égalité. Il y a des conditions à remplir pour qualifier quelqu’un de leader charismatique. Comme Staline, M. Joseph Kabila ne les remplit pas. Certes, tous les hommes d’Etat ne sont pas charismatiques et ils ne sont pas obligés de l’être mais avoir du charisme est un plus pour diriger un peuple.
Si vous m’avez bien lu, vous aurez aisément compris, comme vous l’avez écrit, que je n’ai pas fait du « … charisme le seul critère qui fait un homme d’Etat dans un pays dont le régime est parlementaire? ». Sachez que le charisme est plus exigé dans un régime parlementaire car c’est par le verbe que le message se transmet dans les pays démocratiques. Hélas, la RDC n’est pas une démocratie (lire sur ce sujet mon article sur : www.fweley.wordpress.com.
Si j’ai parlé d’un homme et d’un concept, votre réponse est un fourre-tout déroutant. Mais je réponds par respect.
J’ai été formé à l’école occidentale mais je revendique ma culture africaine (congolaise). J’ai étudié dans la même école que Simon Kimbangu si vous ne le savez pas (à Vula ou Ngombe-Lutete, situé non loin de Nkamba où j’ai été à deux reprises).
Pour vous répondre directement, le charisme est un don personnel. Mais il peut aussi être travaillé. Je n’ai pas dit qu’il n’y a pas que ceux qui ont été à l’école occidentale qui le maîtrisent. Toutefois, il faut qu’il y ait une cohérence entre ce que l’on est, ce que l’on sait, ce que l’on vit à l’intérieur de soi pour mieux développer le charisme, autrement tout est travesti.
Vous dite : « Mr. Diangituka, vous écrivez de sornettes ». Relisez-vous pour savoir si vous ne faites pas un transfert sur moi de vous-même. Je ne suis pas payé pour écrire et je n’écris pas pour défendre un homme. Je défends la cause du peuple parce que je suis du peuple.
Vous dites : « … aucun homme politique, aucune femme politique ne rédige ses discours ». C’est faux. Il y a dans l’Histoire des hommes politiques qui ont écrit leurs propres discours. Certes, leurs textes d’intérêt national ont été relus mais ils sont les auteurs de leurs propres discours. Veuillez relire l’Histoire. Si vous ne l’avez pas encore fait, moi j’ai déjà écrit des discours publics, j’ai aussi écrit et publié un livre sur l’analyse du discours. Les discours de Lumumba étaient rédigés par ses conseillers. Lisez le livre écrit par le Belge Pierre De Vos sur lui pour en savoir plus.
Quant à Staline, je n’ai pas à consulter Wikipedia puisque j’ai des livres sur cet homme politique russe dans ma bibliothèque. Lisez la description de Staline que j’ai faite dans mon livre : « Stratégies pour la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir », éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, 2011. Vous savez, je prends la précaution de parler uniquement de ce que je sais.
Je vous rappelle que Staline a régné par la terreur et il n’avait aucun charisme. Tous les historiens le reconnaissent à part vous. Dans le cas de la phase révolutionnaire du communisme soviétique, ce sont plutôt Lénine et Trotski qui ont tenu le rôle de leaders charismatiques. S’il vous plaît, relisez l’Histoire générale du monde.
Vous me demandez : « Mr. Diangituka, quelle est la qualité de votre culture générale ? Quel est le niveau de votre culture générale? ». Si vous avez lu ne fût-ce qu’une de mes nombreuses publications ou si vous avez cherché l’information sur Internet sur moi, je suis convaincu que vous ne me poseriez pas cette question. Hélas ! Je vous réponds ceci : je ne revendique aucune culture et aucun niveau et, pour vous faire plaisir, je vous dis que je n’ai aucune culture car j’apprends chaque jour et, chaque jour, je découvre que je ne sais pas grand chose par rapport au savoir du monde. Je ne suis pas un homme prétentieux comme vous. Et vous alors, quelle est la qualité de votre culture générale ? Quel est le niveau de votre culture générale? Vous êtes certainement plus savant que Marie Curie, Albert Einstein, Sigmund Freud, Ernest Hemingway, Bill Gates, etc. Pensez-vous vraiment que les questions que vous posez sont dignes d’un homme de culture ?
Vous ne me direz pas que Mandela et Obama n’ont pas de charisme. Aucun homme ne peut résoudre tous les problèmes du monde. Mais au moins, il faut faire preuve de compétence lorsqu’on a à sa charge toute une nation comme la RDC. Il n’y a pas que les hommes politiques qui possèdent le charisme. Tout le monde peut en avoir. Je n’ignore donc pas que Andele Maboke, Ebale Mundial et Sans Souci possédaient un charisme réel. Si vous ne le savez pas, je vous l’annonce que mon prochain livre sera sur le leadership, après celui qui sortira en janvier 2013. Je suis donc à l’aise avec cette problématique.
Contrairement à votre affirmation « Il n’y a pas de guerre inutile », tous les philosophes moraux sinon moralistes disent que toute guerre est inutile parce qu’il existe d’autres voies pour résoudre un conflit. En revanche, je suis du même avis que vous lorsque vous dites : « Il y a de guerres justes et de guerres injustes ». Mais attention, en doctrines politiques, l’adjectif « juste » n’a pas ici la même signification que celle que nous connaissons.
Nulle part j’ai utilisé « un langage profane en la matière » à l’exception de « piège à cons » qui me sert à exprimer ma colère. Vous me cherchez là des poux dans la tête, faute d’arguments.
Vous dites : « Vous ne savez sûrement pas où le charisme et l’éloquence peuvent mener » et vous citez Hitler pour illustrer votre pensée. Votre exemple est malheureux car des études publiées par des Allemands montrent clairement que Hitler n’avait aucun charisme. Je vous invite à lire l’intéressant article de Klaus Mann dans « Hitler est mort », in Contre la barbarie 1925-1948, trad. fr. D.L. Miermont et Corinna Gepner, Paris, Phébus, 2009, p. 294. Oui, il existe un charisme démocratique et un charisme pathologique comme dans les cas de Mussolini, Mobutu, etc.
Pour ma réputation qui vous préoccupe apparemment, je vous renvoie à mes publications de niveau universitaire qui sont devenues des lectures obligatoires dans plusieurs universités. Si vous avez aussi quelques titres qui sont des lectures obligatoires dans des universités, je vous prierai de les faire connaître. J’ai également un blog : www.fweley.wordpress.com.
Pour vous permettre de me découvrir, je vous envoie ci-dessous le résumé de ma dernière publication en Allemagne et la liste de mes publications.
Si vous ne le savez pas, le pouvoir est mon domaine de spécialisation à l’université de Genève. Je ne suis pas un homme prétentieux mais je lutte contre l’ignorance. La prétention tue.
Bonne journée.
Fweley Diangitukwa
Publication
Fweley Diangitukwa, « GOUVERNANCE, ACTION PUBLIQUE ET DEMOCRATIE PARTICIPATIVE »
Chemins vers de nouveaux modes de régulation sociale
323 pages, très grand format
Indications pour la commande via le site des éditions Dictus Publishing (Allemagne)
Publication numéro 6490.
Numéro ISBN : 978-3-8473-8507-3
Prix de l’exemplaire fixé par l’Editeur : 79.00 euros
Pour la commande de cet ouvrage, veuillez écrire à l’adresse suivante :
« www.morebooks.fr »
4ème page de couverture
Si la démocratie représentative a été pendant longtemps l’idée maîtresse et la référence pour diriger les hommes, elle tend à ne plus l’être depuis l’émergence de la gouvernance et de la démocratie participative. Aujourd’hui, les États et les entreprises recourent à ces concepts pour assurer la stabilité sociale et pour se développer. Pour cette raison, non seulement la gouvernance a le vent en poupe mais en plus elle est devenue une référence pour conduire une entreprise et la société en général.
Plusieurs idées sont discutées dans ce livre qui s’adresse à la fois aux décideurs politiques, aux responsables des administrations publiques, aux étudiants en sciences sociales, aux spécialistes du droit, de l’économie d’entreprise mais aussi à toute personne qui cherche à reculer les limites de ses connaissances sur les concepts de gouvernance, d’action publique et de démocratie participative ou qui est appelée à diriger des femmes et des hommes. La gouvernance a l’avantage de rendre effective et directe la participation des citoyens ordinaires à l’exercice du pouvoir. Mais qu’est-ce que la gouvernance ? Pourquoi revendique-t-on ce concept pour gouverner les républiques modernes ? Pourquoi les grandes villes modernes sont-elles gouvernées différemment ? Comment assurer une meilleure régulation sociale ? Comment réformer les Nations Unies ? Ces questions essentielles aident à débusquer la gouvernance, ses ressorts et ses différentes manifestations.
Depuis la fin de la guerre froide, il y a une demande accrue pour une plus grande transparence dans la gestion des affaires publiques, pour plus de démocratie participative et pour un renforcement du pouvoir local afin d’éviter une surcharge de demandes. A partir de l’interprétation des signaux émis par les groupes sociaux, l’accent est désormais mis sur la prévision et la participation afin de mieux adapter les politiques publiques aux situations imprévues. Les demandes sociales exprimées sous la forme d’inputs ramènent au concept-clé de gouvernance et c’est par une extrême décentralisation que la scène politique devient un ensemble spécifique capable de s’autoréguler. Ce sont la recherche de l’autonomie des acteurs venus d’horizons différents et leurs interactions multiples qui fondent désormais le pluralisme politique. En proposant la création d’un quatrième pouvoir qu’il appelle « pouvoir délibératif » en plus de trois pouvoirs que nous connaissons, à savoir : législatif, exécutif et judiciaire, Fweley Diangitukwa innove dans le raisonnement et dans l’approche du pouvoir. Ce quatrième pouvoir sera détenu par les citoyens (peuple).
Ce livre explique les fondements et les manifestations de trois concepts. A travers la gestion des biens publics mondiaux, la réforme de l’ONU et l’implication directe des citoyens ordinaires appelés à bâtir un monde plus équilibré et plus juste, l’auteur s’interroge sur l’avenir de notre planète.
Fweley Diangitukwa (RD Congo) vit en Suisse. Il est docteur en sciences économiques et sociales, mention science politique. Il a enseigné au département de science politique de l’Université de Genève, à Schiller International University, à Leysin (Suisse) et à Dunya University à Kaboul (Afghanistan). Il est l’auteur de nombreux ouvrages.
Publications de Fweley Diangitukwa sur la RD Congo :
– Stratégies pour la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir, Saint-Légier (Suisse), Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, 2011, 236 pages.
– Pouvoir et clientélisme au Congo-Zaïre-RDC (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2001.
– Les fraudes électorales. Comment on recolonise la RDC, Paris, Editions L’Harmattan, 2007.
– Le règne du mensonge politique en RD Congo. Qui a tué L.-D. Kabila ?, Paris, Editions L’Harmattan, 2006.
– Lettre à tous les Congolais. Savoir gouverner et servir la République, Saint-Légier (Suisse), Afrique Nouvelle, 2003.
– Qui gouverne le Zaïre ? La République des copains (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 1997. Préface de Jean-Claude Willame, Université catholique de Louvain, Belgique.
– Le Paradis violé (roman), Saint-Légier (Suisse), Afrique Nouvelle, 1996.
– Quelle solution pour l’Afrique ? (théâtre), Saint-Légier (Suisse), Afrique Nouvelle, 1993.
– Maréchal Mobutu, je vous parle (pamphlet), Saint-Légier (Suisse), Afrique Nouvelle, 1990.
– Couronne d’épines (poèmes), Paris, Saint-Germain-des-Prés, 1985.
– Cette chambre-là, May, Matadi (récit), CEZ, 1985 et Saint-Légier (Suisse), Afrique Nouvelle, 1990. Préface d’Éric Sellin, Temple University, Philadelphia, USA, 2e édition à paraître aux éditions L’Harmattan, 2012.
Publications de Fweley Diangitukwa sur l’Afrique :
– La thèse du complot contre l’Afrique. Pourquoi l’Afrique ne se développe pas (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2010.
– Les grandes puissances et le pétrole africain. États-Unis – Chine : une compétition larvée pour l’hégémonie planétaire (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2009.
Publications de Fweley Diangitukwa sur le monde :
– Méthodologie du mémoire et de la thèse ou L’art d’écrire un travail de recherche, éditions Presse académiques francophones, Allemagne, 2012
– Gouvernance, action publique et démocratie participative, 2ème édition aux aux éditions Dictus Publishing, Allemagne, 2012, 323 pages (très grand format) et 1ère édition aux éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, Saint-Légier (Suisse), 2011, 270 pages.
– Migrations internationales, codéveloppement et coopération décentralisée (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2008. Préface de Mohamed Sahnoun, ancien envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies dans les Grands Lacs.
– Géopolitique, intégration régionale et mondialisation (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2006.
– Qu’est-ce que le pouvoir ? (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2004.
– L’exercice du pouvoir au Japon et en Afrique, Saint-Légier (Suisse), Afrique Nouvelle, 2001.
—-Message d’origine—-
De: shmtundanonga@gmx.net
Date: 29.11.2012 11:55
À: <Congo-Uni@yahoogroups.com>, <congocitizen@yahoogroups.ca>
Objet: [Congo] Re: [Congo-Uni] Re: [congocitizen] M. Joseph Kabila fait honte à la RDC et à l’Afrique tout entière
Mr. Diangitukwa, professeur d’université, politologue. Comment un universitaire africain a fortiori un congolais , peut-il faire du cursus scolaire occidental, de la rhétorique et du charisme les seuls critères qui font un homme d’Etat dans un pays dont le régime est parlementaire?
Beaucoup de jeunes Congolais fréquentent nos fora pour améliorer leur culture générale, pour s’informer. Aucune Africaine et aucun Africain, qui avait opposé une résistance armée contre l’envahisseur musulamn ou chrétien n’avait été à l’école des Blancs: Soundjata maria Djata, Samory toure, Chaka, Digane, les reines Ngola, Nziga et Ravalavolana III et les Congolaises, qui avaient inventé les mathématiques etc. Au Congo, les plus grandes figures de l’Histoire de notre pays: Dona Beatriz Kimpa Vita, Papa Simon Kimbangu et Lumumba; aucun d’eux n’avait terminé le cursus scolaire occidental.
Mr. Diangituka, vous écrivez de sornnettes: aucun homme politique, aucune femme politique ne redige ses discours. Il y a au moins une personne dont le travail est de rediger les discours. Il y a eu une exception: un primairien redigeait certains de ces discours lui-même: Lumumba. mais, vous, vous êtes universitaire, donc…
Mr. Diangituka, quelle est la qualité de votre culture générale? Quel est le niveau de votre culture générale? En comparant Joseph Staline à Joseph Kabila, vous donnez la preuve que malgrè vos diplômes universitaires, vous êtes « un abruti » en histoire. Si vous doutez de cette qualité, consultez Staline sur Wikipedia pour en savoir sur sa personne.
Vous citez Mandela? A-t-il pu remplir son rôle de médiateur dans tout conflit, où il avait tenu son rôle? Obama? Vous ignorez que l’éloquence un don que maôtriser Andele Maboke, Ebale Mundial et Sans Souci.
Il n’y a pas de guerre inutile. Il y a de guerres justes et de guerres injustes, selon Saint Augustin et je suis choqué qu’un politologe professeur d’université puisse utiliser un langage profane en la matière.
Je vous prie de tenir compte du fait, que si vous signez professeur et/ou politologue, il y va de votre reputauon, par conséquent vvous devz être à la hauetur de vos qualifications et aptitudes intello-universitaires.
Vous ne savez sûrement pas où le charisme et l’éloquence peuvent mener: Hitler et Mussolini en sont les meilleurs exemples. Surtout Hitler.
Tundanonga