Cher Compatriote Arthur Kalombo Kabengu,
Débat sur la proportionnalité.
Je vous remercie pour votre message faisant suite au mien sur le sujet en débat.
Je comprends parfaitement que vous soyez difficilement convaincu par mon article car vous n’avez pris en considération qu’un seul élément au lieu de l’ensemble. Notre compatriote Evariste Mpwo a clairement indiqué les points principaux que j’ai soulignés, à savoir qu’il y a des préalables à mettre en place avant de procéder à ma proposer d’ « un chef d’Etat par province afin de dépassionner le débat politique et de lutter contre le tribalisme et l’ethnicisme ». Parmi ces préalables, il y a la proportionnalité, la réduction de la durée du mandat présidentiel, le transfert des compétences vers les provinces, etc. Si ces éléments ne sont pas pris en compte, la compréhension de mon texte restera hélas tronquée. En plus, cette proposition n’est qu’un extrait isolé d’une série de propositions contenues dans mon livre intitulé : Les fraudes électorales. Comment on recolonise la RDC, Paris, L’Harmattan, 2007.
La proportionnalité est la relation dans laquelle se trouvent des quantités proportionnelles entre elles. En d’autres termes, elle est le fait de répartir (quelque chose) selon une juste proportion ou encore la capacité voire la nécessité d’intégrer des éléments dans un groupe ou dans un Gouvernement selon une juste proportion. On peut dire par exemple que le nombre de ministres ou de soldats ou d’agents dans les services de sécurité ou de renseignement doit être proportionnel à la population de chaque province. Ce nombre peut être fixé en pourcentage. On agirait de la même façon au niveau de chaque province face à la représentativité des grandes composantes tribales. Une telle contrainte évite tout sentiment de tribalisme, de népotisme et de favoritisme. C’est bien ce qu’on appelle trivialement « équilibre régional ». Les Suisses pratiquent la proportionnalité avec bonheur.
Lorsque l’autre est en nous ou lorsque l’autre devient une partie de nous et que nous nous sentons obligés de composer avec lui, nous ne pouvons plus le rejeter sans être sanctionné (lorsque la proportionnalité est imposée par la loi). Au contraire, nous apprenons à vivre en harmonie avec lui.
Je pense que les Etats-Unis ne sont pas le bon choix pour comparer le contexte de notre pays pour trois raisons principales : l’origine de la création de ce pays, la Constitution de ce pays et l’unilinguisme des Etats-Unis. Pour avoir étudié la Constitution des Etats-Unis et la Constitution suisse mais aussi pour avoir vécu pendant une courte période dans votre pays, je peux dire que la Suisse est le meilleur exemple à suivre pour établir la comparaison avec la RDC. Les Suisses parlent quatre langues nationales comme les Congolais en RDC. Il y a en Suisse des groupes ethniques d’origine comme en RDC alors que les Etats ne pratiquent qu’une langue et ses habitants sont venus d’ailleurs (à part les Indiens qui ont été massacrés par les premiers colons). Aux Etats-Unis, c’est la possession de la fortune et l’appartenance à l’un de deux grands partis qui déterminent le choix du Président alors qu’en Suisse c’est l’origine ethnique et linguistique qui définit l’alternance au pouvoir en tant président de la Confédération. Vous pouvez voyager à travers les Etats-Unis en parlant une seule langue (l’anglais) et être compris partout, ce qui n’est pas le cas en Suisse et en RDC où il faut connaître et parler plus d’une langue. Si les pères fondateurs des Etats-Unis ont « joué » sur la méritocratie, il faut vite préciser que cette méritocratie est à coupler avec la fortune du candidat à l’élection présidentielle ainsi que l’origine blanche et britannique du candidat (vrai jusqu’à l’élection d’Obama) alors qu’en Suisse, c’est l’appartenance linguistique et partisane qui est prioritaire. Je peux multiplier les exemples pour prouver que les Etats-Unis ne sont pas le bon exemple qui peut nous servir de source d’inspiration pour le Congo.
J’admets que Mobutu a tué la formation universitaire avec son système de quota qui n’a fait qu’accentuer le tribalisme et la corruption. Mobutu n’a pas promis le déluge, il l’avait volontairement préparé. Lorsqu’il disait : « Après moi le déluge », il ne faisait que confirmer la conséquence de sa mauvais politique.
Moïse Tshombe n’est pas le bon exemple car une fois au pouvoir, il s’est partagé les postes clés du Gouvernement avec Munongo. On a accusé Kasa-Vubu d’être tribaliste alors qu’il a sauvé l’unité du Congo. En revanche, Moïse Tshombe était celui que les Belges avaient utilisé pour créer la sécession du Katanga et il avait mordu par égoïsme et régionalisme.
Je partage ce que vous dites sur l’inutilité du dialogue dans le contexte actuel. Vous vous souvenez que je m’étais catégoriquement opposé à l’idée de dialoguer avec le régime actuel et j’ai soutenu la raison pour laquelle on ne doit pas dialoguer pas avec un tyran. J’ai été très mal compris au point où quelques compatriotes rappelaient dans les échanges que Fweley était contre le dialogue et qu’il ne fallait pas l’associer à la réflexion à tenir. Le dialogue a eu lieu après plusieurs rencontres dans des pays étrangers. Qu’avons-nous obtenu ? Ai-je eu raison ou pas ?
Dans mon livre intitulé « Pouvoir et clientélisme au Congo-Zaïre-RDC », éditions L’Harmattan 2001, je me suis attardé sur les différents dialogues et conclaves qui ont jalonné l’histoire de notre pays jusqu’à la conférence nationale non souveraine. Nous connaissons les résultats. C’est sur la base de cette longue expérience que je me suis opposé aux concertations nationales en disant au Compatriote Omer Songo die Lema, avant leur convocation, qu’ : « avant les concertations nationales = après concertations ». Comme il ne m’a pas cru, il s’est lancé dans des explications. Mais il s’est vite tu lorsqu’il a vu les résultats. Depuis, il n’est plus revenu sur ce sujet et ne cite plus mon nom dans ses articles. Les résolutions prises à l’issue des concertations nationales n’ont jamais connu un début d’application. L’argent du pays a été jeté par les fenêtres. Pareil pour les deux dialogues qui ont suivi. Nous n’arrivons pas à nous en sortir à cause tout simplement d’une question de rapports de force. Notre opposition est trop divisée et chacun de nous a tendance à soutenir son leader de tribu (ou de région) au lieu de soutenir l’un des Congolais parmi les plus compétents qui, en plus, sait anticiper.
A mon avis, le tribalisme cessera non pas avec « l’avènement d’un pouvoir fort » comme vous le dites, mais avec le recours à la proportionnalité. C’est un concept que nous devons comprendre et intégrer dans la Constitution et dans notre manière d’agir, car il a fait ses preuves dans les pays qui le pratiquent, comme la Suisse.
Pour lutter contre le tribalisme, nous devons agir au niveau culturel (permettre aux enfants de chaque groupe ethnique d’apprendre la langue des autres groupes ethniques dès l’école primaire comme les Suisses le font), il faut en plus favoriser les échanges (les élèves d’une province vont étudier pendant une année ou deux dans une autre province pour améliorer leurs acquis linguistiques de la langue parlé dans ladite province). La question est complexe mais les solutions existent et j’y réfléchis régulièrement à titre personnel. Nos quatre langues nationales (swahili, tshiluba, kikôngo et lingala) sont un atout, malheureusement, nous en faisons un frein. Je suis convaincu que nous finirons par trouver une voie commune à forcer de commettre des fautes, car, on apprend aussi par essais et erreurs. Le régime de Kabila a organisé des fraudes électorales en 2006 et en 2011. Maintenant le peuple congolais refuse catégoriquement de se laisser avoir. « Chat échaudé craint l’eau froide », dit-on. Il est question d’avoir des femmes et des hommes avertis au pouvoir : eux qui ont longuement réfléchi et qui ont en plus pensé à des solutions avant d’arriver au pouvoir.
Il y a au Congo, des compatriotes qui n’ont jamais soutenu un leader qui n’est pas un membre de leur communauté tribale ou régionale. Quelles que soient les compétences que possèdent un tel leader, un tribaliste le rejette automatiquement pour privilégier le sien. Vouloir voir à tout prix le sien parvenir à la tête de l’Etat, même lorsque cet individu ne remplit pas toutes les conditions est ce qui tue notre pays. Comment pouvons-nous construire l’unité nationale avec un tel comportement ? Les méfaits du vote tribal sont incommensurables.
J’ai toujours été du même avis que vous en matière de constituer l’union pour l’opposition. J’ai même fait une longue proposition sur cette question bien avant la rencontre de Genval. « L’Union fait la force », selon la devise des Belges. Le chacun pour soi risque de tuer le Congo qui est l’unique puissance de l’Afrique au sud du Sahara. Malheureusement, nous Congolais ne l’avons pas encore compris.
C’est par la loi et la proportionnalité que nous parviendrons à vaincre progressivement le tribalisme tout en gardant la tribu.
Cher Compatriote Arthur Kalombo, il n’est pas nécessaire de mettre des gants lorsqu’on débat sur une question aussi délicate que l’avenir d’une nation. Je vous remercie pour les propos que vous avez tenus car ils nous aident à aller de l’avant. C’est en tenant des débats sans état d’âme et sans injure que nous éviterons de tourner en rond. La construction du Congo et le maintien de son unité est notre responsabilité commune.
Avec mes meilleures pensées. Aimons le Congo comme nous aimons notre être.
Fweley Diangitukwa
www.fweley.wordpress.com
le 17 septembre 2017
Lire sur le tribalisme :
- Jean-Loup Amselle, Elikia M’Bokolo (sous la direction de), Au cœur de l’ethnie. Ethnies, tribalisme et État en Afrique, Paris, La Découverte, 1985.
- Mabika Kalanda, La remise en question. Base de la décolonisation mentale, Bruxelles, éditions Remarques Africaines, 1967.
- Jean-Pierre Chrétien et Gérard Prunier, Les ethnies ont une histoire. Paris, Ed. Karthala, 2003.
Message de M. Arthur Kalombo Kabengu
Cher Professeur Diangitukwa,
Je suis difficilement convaincu par votre article sur le partage de la poire en deux pour depassionner le debat politique en proposant l’echelonnement des chefs de l’Etat par province. La raison pour laquelle je m’oppose a cette idee est qu’elle n’est ni plus ni moins la CONSTITUTIONALISATION DU TRIBALISME qu’on veut combattre. Le tribalisme est fonde sur les origines tribales et depuis, l’independance, toutes les peripeties politiques au Congo en sont entachees.
Je vais passer par des exemples aux Etats-Unis ou je vis, pays qui existe depuis deja plus de deux siecles. L’Amerique a 50 Etats que nous pouvons interpreter comme provinces chez nous et n’a pas encore totalise 50 presidents. On sait que certains. Etats ont deja eu plus de trois Presidents. Au Texas ou je vis, je connais trois presidents: Lindon B.Johnson, George H. Bush et George W.Bush. Ces deux derniers sont pere et fils et originaires non pas du Texas mais du Maine dans le nord du pays vers la frontiere avec le Canada!
Rienque cet exemple peut expliquer la vision des peres fondateurs de ce pays qui ont joue sur la meritocratie.
Revenons au Congo notre pays. Si le tribalisme peut etre resolu au niveau des Chefs d’Etat a tour de role par province, nous pouvons pousser la logique plus loin que la province en question epuise ses tribus en ayant chacune un Chef de l’Etat avant de passer a l’autre province. Voyez-vous le topo?
Il est vrai que le tribalisme existe et qu’il nous derrange serieusement. Comment s’en defaire?Retablir l’ESPRIT DE COMPTETITION que Mobutu avait detruit par son tribalisme institutionalize par la Politique des Quotas Regionaux avec comme argument aussi enfantin qu’il fallait favoriser ceux qui n’avaient pas reussi depuis l’epoque coloniale a se rattraper tandis que les autres devraient s’arreter. Au fait, dans la tete de Mobutu, on pouvait arreter le progress. Et pardi, il l’a arrete, raison pour laquelle le Congo est dans cette petaudiere politique. Et pourtant, la Premiere Republique s’etait lance, malgre les difficulties de depart, a preserver les acquis de la colonisation. Je laisse a ceux qui pensent que la colonisation n’a ete que le deluge, se conforter dans leurs analyses. Mais je pense que Mobutu, en promettant le deluge aux Zairois, sa memoire ne semble pas avoir ete trahie.
Laissons le tribalisme a cote et etablissons les normes. A quoi bon s’epoumonner a ecrire des constitutions qu’on ne respecte pas? A quoi bon multiplier des dialogues a n’en pas finir. Vous etes un grand auteur, donc une personne particulierement documentee. Faites un peu le decompte des dialogues, conclaves, consultations, conferences sur le Congo depuis l’independance, vous serez etonne de voir le nombre incalculable de ces rencontres. Tous les points de discorde ont en filigranne, comme point de depart, la coloration tribale. On peut analyser par province et trouver qu’a l’interieur meme d’une province , les violons ne s’accordent pas entre differents clans voire familles. Souvenez-vous, a titre d’example, que Lumumba avait impose, au gouvernement, Thomas Kanza a Kasavubu qui n’en voulait pas du tout a cause de son inimitie pour le Mbuta Kanza.
Le probleme de tribalisme cessera avec l’avenement d’un pouvoir fort pour decourager toute velleite de retour a l’ordre ancien des faveurs au detriment de la meritocratie. Que vous soyez Muyombe, Muyaka, Mungando ou Muluba, si votre concept de la Nation peut convaincre tout le monde comme Tchombe l’avait reussi en 1964 a la tete de la CONACO, il n’y a pas de raison qu’onvous empeche de prendre la tete du pays. N’eut ete le faux coup d’Etat de Mobutu, les elections de 1965 auraient ete remportees haut la main par Tchiombe sur toute l’etendue du Congo. Et ce, malgre la Constitution de Luluabourg preconisee par les Nations Unies, justement pour favoriser le tribalisme dont on etait sur de porter les germes de la paix entre tribus!
Donc, le tribalisme devra etre detruit au niveau culturel par l’education et de la nouvelle generation
et des masses.
Et ce travail peut etre fait par des technocrates qui ne soient pas tentes par la representation regionale mais par la meritocratie.
Aujourd’hui, nous avons des inombrables groupes aux pensees politiques diverses, autant des partis politiques et des societies politiques sans compter de ceux qui se cramponnent au pouvoir. Pensez-vous honnetement , que sans l’esprit du veritable rassemblement des peuples du Congo comme je l’ai ecrit a plusieures reprises, on arrive a faire le meme chemin? Pas du tout. Force est de reconnaitre que ce sera du Chacun pour soi et Dieu pour tous.
Que ceux qui ont la chance de se trouver des atomes crochus pour se mettre ensemble, foncent s’ils sont convaincus de la droiture de leur pensee. C’est peut-etre, lorsqu’au bout du rouleau, ils s’apperceverront qu’ils s’etaient trompes en ne se mettant avec les autres pour creer une force qui provient de l’union, ils feront la marche arriere. Aussi faut-il qu’ils se fassent accepter dans le cercle solide qui se serait forme.
Respectons les normes, ayons des personnes qui voient le pays et non leurs tribus et qui soient a la tete de la Justice. Le tribalisme tombera de lui-meme comme un fruit mur.
Les Etats-Unis est un pays ou vivent toutes les tribus du monde entier. Il n’y a jamais des troubles a causes de cela. Parce la loi est d’application pour tous. Lorsqu’il y a des manifestations, meme raciales, vous trouvez des Blancs, des Noirs et des Jaunes, des Hindous, Pakistanais comme dans ce qui se passe a St Louis, Missouri parce qu’un policier qui avait tue un Noir a ete acquitte!
Le tribalisme est pour les gens qui ne se sentent pas capables d’AFFRONTER LA COMPETITION parce que paresseux par essence ne voulant que vivre par la loi du moindre effort. Le tribalisme permet de detecter les faibles d’esprit.
Professeur Diangitukwa, je regrette que je ne sois pas vetu de gants comme vous pour exprimer mes opinions. Je suis arrive a m’enerver de fois comment nous tournons en rond.
Paix chex vous
Kalombo Kabengu
2017-09-16 17:49 GMT-05:00 afriquenouvelle@bluewin.ch <afriquenouvelle@bluewin.ch>:
Dans mon livre intitulé Fweley Diangitukwa, « Les fraudes électorales. Comment on recolonise la RDC » paru en 2007 aux éditions L’Harmattan à Paris, j’ai proposé, aux pages 180 et 181, une présidence par province et à tour de rôle pour dépassionner le débat politique.
Voici précisément ce que j’ai écrit :
« Avec un peu de clairvoyance, il est possible de dépassionner le débat politique, en proposant des solutions démocratiques révolutionnaires mais idéales. On peut par exemple échelonner le choix du chef de l’Etat par province (successivement), en commençant par les provinces qui n’ont jamais eu de chef de l’Etat. En réduisant le mandat présidentiel à trois ans voire à deux ans, toutes les provinces pourront avoir la certitude de gouverner la République en l’espace de 48 ans sinon 36 ans. Cette durée est raisonnable et elle correspond à l’âge moyen du Congolais. D’aucuns trouveront cette durée trop longue, mais c’est oublier d’avance qu’une seule province a déjà gouverné le pays pendant plus de 30 ans (1965-1997). [Je dois rappeler que le président actuel, sans mandat, sans légalité et sans légitimité a dirigé la République de 2001 à 2016] Le chef de l’Etat qui dirigera la République sur la base d’un programme prédéfini par la Chambre haute et par la Chambre basse (Sénat et Assemblée nationale) s’appuiera sur un gouvernement et une armée composée de représentants (proportionnalité) de toutes les provinces. Si une telle volonté politique est clairement inscrite dans nos institutions, en l’occurrence dans la Constitutions, le débat politique deviendra moins passionnel et chaque province aura l’espoir de gouverner le pays. Mais il faut dire qu’une telle modification doit s’accompagner d’un transfert important des compétences vers le gouvernement provincial et local, afin que les attentes prioritaires des citoyens trouvent rapidement des réponses. Il faut par ailleurs réduire les prérogatives du chef de l’Etat comme les Suisses l’avaient institutionnellement fait. En Suisse, le président de la Confédération ne dirige le pays que pendant une année. En RD Congo, la réduction du mandat présidentiel évitera des abus en cas d’élection d’un chef d’Etat notoirement incompétent ».
Ces idées proposées il y a dix ans sont toujours d’actualité. C’est le mérite de savoir anticiper lorsqu’on réfléchit sur l’avenir de notre pays. Le tribalisme est un fléau et le recours à la loi est la meilleure façon de le combattre.
Le président Mobutu était un tribaliste notoire et Kabila l’est aussi. Dans tous les gouvernements mis en place par ce dernier, certaines provinces (et souvent les mêmes) sont surreprésentées au détriment d’autres. Le recours à la proportionnalité est la seule solution pour sortir la République du tribalisme et de l’ethnicisme.
Vous l’avez compris, je suis un défenseur de l’Etat unitaire au niveau national et d’un Etat fédéral au niveau continental. Ceux qui le souhaitent peuvent se référer à mes publications sur ces questions et plus précisément aux livres ci-dessous :
Sur l’Etat unitaire :
Fweley Diangitukwa, Les fraudes électorales. Comment on recolonise la RDC, Paris, éditions L’Harmattan, 2007.
Sur le fédéralisme africain :
Fweley Diangitukwa, L’Afrique doit renaître, éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, 2016.
Sur le développement de notre continent :
Fweley Diangitukwa, Quand les Africains se réveilleront, le monde changera, éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, 2016.
Pour commander :
Fweley Diangitukwa
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