Archive | juin, 2010

POUVOIR ET CLIENTELISME AU CONGO-ZAIRE-RDC

30 Juin

POUVOIR ET CLIENTELISME AU CONGO-ZAIRE-RDC

Cette étude aide à comprendre l’existence des réseaux plus ou moins pérennes, autonomes ou tentaculaires, simples ou complexes, visibles ou souterrains, formels ou informels, proches ou éloignés des centres de décision du pouvoir.

Elle démontre que le changement politique, attendu dans le cadre de la démocratisation du Congo-Kinshasa depuis les années 1990, ne peut se réaliser sans l’émergence d’une nouvelle élite politique socialisée selon des valeurs autres que l’égocentrisme exacerbé. Car l’intérêt individuel, claniste, tribaliste ou régionaliste, qui prévaut sur l’intérêt public et national, tend à l’appropriation exclusive par quelques-uns du pouvoir sur l’État et le pays tout entier, y compris ses ressources humaines.

Une modification radicale des rapports de force internationaux est nécessaire afin d’extirper les grands réseaux clientélistes qui pervertissent un développement national endogène ainsi qu’une collaboration saine entre pays.

Dans cette double visée, qui est l’étude de cas traitée dans sa thèse doctorale à l’Université de Genève en mai 1999, l’auteur « revisite » les conflits qui ont agité voire ébranlé le Congo/Zaïre-RDC jusqu’aux guerres intestines et régionales actuelles.

Fweley Diangitukwa est docteur en sciences économiques et sociales (mention: science politique) de l’Université de Genève. Ancien Président-Délégué Général (PDG) de l’Office national du tourisme (RDC), il est actuellement professeur à Schiller International University (American college of Switzerland) à Leysin (Suisse).

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28 Juin

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S’unir pour vaincre : un choix obligé

28 Juin
Veuillez d’abord écouter :

http://congojustice.org/le-conflit-au-congo-la-verite-devoilee/

S’unir pour vaincre : un choix obligé

 Par Fweley Diangitukwa,

Politologue et écrivain

Vice-Président du CLD

www.congolegitimedefense.org

 
Lettre ouverte à tous les patriotes résistants congolais, aux partis politiques se réclamant de l’opposition, aux ONG, aux associations et aux compatriotes qui n’acceptent pas le régime actuel, les tueries et la condamnation des innocents. L’homme n’a qu’une vie !

 

Nous mettre ensemble est le plus beau cadeau à donner à notre peuple meurtri. Unis dans une plate-forme commune ou dans une structure commune face aux sangsues qui pillent les ressources naturelles du Congo avec l’appui direct de leurs commanditaires à l’étranger, nous serons en mesure de créer rapidement une base capable d’éroder, voire balayer et supprimer le pouvoir de la honte qui nous gouverne.

Face à la détermination du camp adverse qui tient à demeurer au pouvoir en s’appuyant sur les armes démodées récupérées auprès des forces armées congolaises (FAZ) et achetées à l’étranger auprès des puissances qui soutiennent le pouvoir fantoche de Kinshasa, l’impératif de l’union doit habiter chaque parti opposé au régime actuel de domination et de corruption ; il doit habiter chaque résistant, bref chacun de nous. Nous n’avons qu’une alternative : utiliser les mêmes moyens qu’utilisent ceux qui se sont emparés du pouvoir par la force ou nous unir dans une plate-forme de collaboration, de concertation et d’actions communes concrètes en vue d’amorcer un changement radical dans notre pays. Agir dans le sens de faire du Congo un havre de paix – un paradis sur terre pour les générations futures – est possible si nous nous mettons ensemble pour faire échec au plan diabolique de nos ennemis. Rêvons ensemble et à haute voix d’un Congo nouveau, d’un pays où il fera beau vivre et où aucun Congolais ne voudra émigrer pour un ailleurs moins rassurant. Cet autre Congo, imaginaire et utopique, peut naître – et il doit naître – de l’union des consciences des patriotes résistants coalisés. Faisons fi à nos ambitions individuelles, taisons nos rancunes et nos différences afin de privilégier, à cette étape particulière et déterminante de notre histoire, l’intérêt du peuple en lieu et place de nos propres ambitions souvent égoïstes.

Ensemble, nous bâtirons une nation forte avec une armée républicaine dissuasive, nous protégerons la société civile ravagée et humiliée par ceux qui nous gouvernent et tolèrent l’agression de la République par des soldats venus du Rwanda voisin ou de l’Ouganda. Ensemble, nous bâtirons des écoles et des hôpitaux modernes, nous construirons des routes, des ports et aéroports dignes d’un pays comme le nôtre. Nous érigerons des monuments pour rappeler la mémoire de nos six millions de victimes morts sous le régime de Kabila. Ensemble, nous créerons des emplois décents partout dans le pays afin de stopper l’exode rural, nous électrifierons nos centres urbains et nos villages car sans électricité et sans adduction d’eau, il est impossible de développer une nation. Ensemble, nous bannirons tout discours creux pour laisser place à l’action concrète. Nous mettre résolument et définitivement sur la voie de la recherche du bonheur collectif tel doit être le sens de notre combat quotidien contre les anti-valeurs entretenues par ceux qui se sont déclarés, sans notre gré, maîtres de notre destin immédiat. En un mot, maîtres du Congo d’aujourd’hui.

Nous avons assez parlé, nous avons assez pleuré, nous avons crié notre colère et notre révolte en silence, nous avons essuyé nos larmes en cachette, car plus de six millions des nôtres sont partis trop tôt à cause de l’appétit et de la bêtise des hommes. Soyons dignes d’eux. Oui. Nous avons déjà assez écrit pour dénoncer les méfaits dont notre population est victime, nous avons clamé notre indignation et notre souffrance face aux images insoutenables qui nous viennent de l’Est de la République. A partir de maintenant, nous n’avons plus droit à l’inaction. Cessons de crier, cessons de nous plaindre. Privilégions l’union qui fait la force. Privilégions l’entente, l’action commune. Formons une plate-forme commune semblable à la coalition formée après le 4 janvier 1959 qui a conduit le Congo à l’indépendance alors que la Belgique n’était pas prête à accorder la liberté à sa colonie qui était, pour elle, une belle et bonne vache plantureuse à lait. Formons une plate-forme commune semblable à l’Union sacrée de l’inoubliable Conférence nationale qui a failli arracher le pouvoir des mains du tyran alors que le clan Mobutu n’était pas prêt à abandonner le Congo qu’il considérait comme sa vache à lait privée. Formons une plate-forme commune pour lutter contre l’impunité et donner une chance au futur.

Les partis qui se sont alliés à partir en 2006, qui se partagent les deniers de la République comme un gâteau et qui entretiennent l’impunité au sommet de l’Etat vont – il est évident – consolider leur alliance des mangeurs et pilleurs (AMP) des deniers publics. Ils ne laisseront aucune ouverture à un parti politique solitaire (si important soit-il) à les renverser des arcana imperii. Les preuves sont légion. En voici un qui nous est livré par le Journal « Le Potentiel » du vendredi 16 octobre 2009 sous le titre : « La majorité resserre ses rangs ». Ce journal écrit : « L’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) vient de décider de renouveler sa confiance au Premier ministre Adolphe Muzito, en donnant le mot d’ordre à ses députés et sénateurs de le soutenir dans le débat autour du rapport sur l’exécution du budget 2009 et du projet de budget pour l’exercice 2010. Contre vents et marées. Députés et sénateurs membres de l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) ont été instruits de soutenir le Premier ministre Adolphe Muzito dans l’examen en cours, à l’Assemblée nationale, et plus tard, au Sénat autour du projet de budget 2010 pour l’exercice 2010. Malgré les divergences apparentes, observées dans les prises de position entendues lundi et mardi au Palais du peuple, les députés de la majorité parlementaire sont tenus de ne pas lâcher Adolphe Muzito, selon des sources concordantes. ‘Le projet de budget sous examen sera déclaré recevable et la motion initiée par l’opposition vouée à l’échec’, ont-elles précisé. Sans être dans les secrets de Dieu, elles croient savoir que la consigne viendrait de l’Autorité morale de l’AMP, qui ne voudrait par voir s’installer un climat de méfiance et de zizanie au sein de sa famille politique. ‘Les enjeux du moment, particulièrement au plan économique et financier, sont si importants que le moment ne semble pas propice pour fragiliser le gouvernement’, rapportent-elles ».

Voilà pour les compatriotes qui pensent qu’ils arriveront seuls, sans se coaliser avec les autres, à remporter haut la main les élections présidentielles futures. En revanche, en nous mettant ensemble, nous aurons la latitude de négocier l’organisation de ces échéances et de demander – sinon d’exiger aux organisateurs qui seront la nation congolaise et non plus la fameuse CEI du très tordu abbé Malu Malu – que les préalables soient remplis.

Quels que soient nos choix et notre degré d’amour patriotique, ne répétons plus l’erreur de 2006 où il y a eu 32 candidats face à UN soutenu par la communauté occidentale et par les Nations Unies. Cette bêtise des candidats, qui ont voulu privilégier leurs ambitions personnelles à la place des intérêts du peuple, a coûté très cher à la nation congolaise. Que l’expérience de 2006 soit une leçon pour tous les résistants et les opposants à la dictature. N’oublions pas que depuis l’accession des pays africains à l’indépendance, le pouvoir néo-colonial s’appuie sur ses représentants locaux pour poursuivre la politique coloniale de pillage des ressources naturelles de notre continent. Nous l’avons vécu en 2006 avec l’arrivée massive des soldats occidentaux sur le territoire congolais pour soutenir leur homme. Nous le revivrons demain si nous ne nous organisons pas dès à présent. Un homme averti en vaut deux, dit-on.

Les partis au pouvoir poussent – et ils pousseront davantage – les Congolais à se diviser pour mieux régner sur nous. Montrons-leur notre capacité de cohésion et montrons simultanément au monde entier notre degré de maturité et notre capacité de nous entendre pour défendre les intérêts du peuple. On ne contribue pas nécessairement au développement de son pays en étant Chef de l’Etat. Il appartient donc aux patriotes résistants de s’appuyer méthodiquement sur un leader collectif qui tracera les chemins du futur dans la sérénité.

Nous, membres de la plate-forme « Le Congo en légitime défense » (CLD), ouvrons nos cœurs et les portes de notre structure pour inviter ceux qui annoncent individuellement leur candidature à l’élection de 2011 à rejoindre l’esprit de l’union que nous distillons. Bien malin est celui qui réussira à arracher la victoire face au camp des vampires déterminés à se maintenir au pouvoir contre vents et marées, en s’appuyant sur les moyens violents qu’ils usent à profusion et aux fraudes électorales, comme en 2006. Ils ont pour cela, le soutien de la communauté occidentale qui organise le pillage des richesses du Congo à travers eux. Persévérer à croire qu’on arrivera à gagner en 2011 en s’appuyant sur sa base, sur les membres de son église ou sur son parti politique, est synonyme de faire preuve de naïveté, sinon d’un manque d’amour pour le peuple. A aucun moment de notre histoire nationale, un parti politique a radicalement changé le destin du Congo. Le changement dans notre pays a toujours été l’histoire d’une coalition, celle des patriotes nationalistes en 1960, celle des compagnons de la révolution à partir de 1965, celle des partis membres de l’Union sacrée en 1990, celle des partis coalisés dans l’AFDL à Lemera en 1996.

Devant l’incertitude de gagner les élections en s’appuyant sur son parti et/ou sur son ethnie, le CLD appelle tous les patriotes résistants à s’unir pour vaincre les ennemis du Congo afin de les mettre définitivement hors d’état de nuire. Cet appel est pressant. Il va de l’intérêt de la nation. Devenons des artisans du progrès et témoins de notre histoire immédiate. Face à la majorité parlementaire et sénatoriale qui nous impose ses forfaitures, formons à notre tour une majorité silencieuse en associant avec nous le peuple congolais qui ne reçoit rien du pouvoir actuel : pas de sécurité, pas d’emplois créés, pas de minimum vital assuré, etc.

Elections en 2011 ou pas, les patriotes résistants doivent s’unir pour vaincre les ennemis du Congo, car Joseph « Kabila » Kabange n’est qu’un représentant et protecteur des intérêts des plus puissants pays créanciers qui organisent le pillage des ressources naturelles et l’endettement de la RDC.

Les résistants qui aiment le Congo doivent soutenir l’union qui fait la force. Venez et construisons ensemble un autre avenir pour le Congo.

 

Appel lancé par Dr Fweley Diangitukwa

Fait à Vevey, le 19 octobre 2009

L’engagement

28 Juin

L’engagement

30.04.2003

 Que puis-je dire maintenant que je partage avec tous les Compatriotes une très importante réflexion coulée sous forme d’un livre et intitulée tout simplement : Lettre à tous les Congolais. Savoir gouverner et servir la République ?d’impôts ou s’assurer un certain statut au sein de la communauté, bref comme des moyens au service de leurs propres objectifs.Pouvoir et clientélisme au Congo-Zaïre-RDC (Paris), 2001, la relation du Congolais à la politique est une relation de complaisance et de convenance. Le peuple congolais a compris, sinon il doit comprendre. Beaucoup de Compatriotes s’engagent en politique pour leur propre intérêt et non pour l’intérêt supérieur de la République, autrement ils s’empresseraient de donner des institutions stables à la nation. Ceux-là ont cessé de parler fort dès qu’ils ont trouvé leur place au soleil, d’autres sont allés jusqu’à menacer leurs Compatriotes du dehors en leur promettant publiquement la prison simplement parce qu’ils osent revendiquer clairement et ouvertement l’installation d’un Etat de droit, respectueux de l’homme.

Poursuivre le raisonnement amorcé dans ce livre tout en m’interrogeant sur le sens et le pourquoi de l’engagement ? Très concrètement : pourquoi les Congolais s’engagent-ils ? L’on me répondra pour des raisons politiques, d’autres diront pour des raisons diverses.

Deux publications constituent le soubassement de ma pensée sur cette question, car il est important de bâtir sur du solide là où d’autres bâtissent sur du sable mouvant et lorsque le vent vient, il emporte tout. Tout fond comme un château en Espagne, mais il n’y a pas qu’en Espagne où des châteaux sont construits sur du sable. Chez nous aussi. Mais revenons à l’essentiel, au fil rouge de cet article.

Deux livres constituent le soubassement de ma pensée sur cette question : Le savant et le politique de Max Weber et Les partis politiques de Robert Michels. Max Weber trouve que les hommes cherchent le pouvoir pour plusieurs raisons, mais principalement pour trois : souligner l’intérêt personnel (qui peut être égoïste), partager les valeurs personnelles de progrès (qu’elles soient religieuses, sociales, scientifiques, etc.), obtenir le concours à l’appui de faire triompher l’intérêt général.

A partir des partis politiques et des syndicats qu’il étudia Robert Michels analyse le déplacement des buts c’est-à-dire cette importante forme de distorsion au sein de l’organisation qui survient lorsqu’une organisation déplace son but – en substituant à son but légitime quelque autre but pour lequel elle n’a pas été créée, pour lequel aucune ressource n’a été attribuée et qu’on ignore même. Il explique que la forme la plus bénigne et la plus habituelle de déplacement des buts est le processus par lequel une organisation inverse l’ordre de priorité entre ses buts et ses moyens, de telle sorte qu’elle fait de ses moyens le but et de ses buts un moyen. Le moyen qui est ainsi le plus couramment déplacé, c’est l’organisation elle-même.

Les organisations sont en effet des instruments ; elles ont été créées pour servir un ou plusieurs buts spécifiques. Mais au cours du processus qui les crée, qui leur procure des ressources, se constituent des groupes d’intérêt qui sont plus motivés par la préservation et l’accroissement de l’organisation elle-même que soucieux de l’aider à réaliser son objectif initial. Ces groupes d’intérêt utilisent les buts de l’organisation comme des moyens pour récolter des fonds, obtenir des exemptions.

La lecture de ces deux livres m’amène à m’interroger sur l’engagement de l’homme congolais. S’engage-t-il pour des idées nobles, supérieures ou plutôt pour des intérêts individuels et égoïstes ? La question vaut la peine d’être posée publiquement. Comment expliquer que des Compatriotes qui, hier encore dans l’opposition, critiquaient violemment et véhément les méthodes dictatoriales et tyranniques de Mobutu et Cie qui gouvernaient le pays s ans se référer au droit édicté – ou du moins de ce qui existait encore de ce droit – trouvent normal de se mettre aujourd’hui, sans état d’âme, au service d’un autre pouvoir tout aussi incohérent, qui gouverne la République sans règles acceptées par le peuple et sans souci de donner à cette même République un droit qui définit la fonction de l’Etat dans le long terme ? Une vision de l’avenir, en quelque sorte.

Mon copain d’en face avec qui j’ai parlé du projet de cet article m’a dit : « Il faut avoir la capacité nécessaire pour avoir une vision claire de l’avenir ». Alors qu’ils savent pertinemment bien que la République est instable parce qu’elle n’a jamais eu des institutions stables, ces « nouveaux » Compatriotes-là se complaisent à servir un Etat qui n’ose même pas prononcer les termes de Constitution, d’Etat de droit, de référendum populaire, etc.

En RDC, tout est devenu provisoire et transitoire : l’homme, la nation, la paix, la vie. Les Congolais se sont mis à penser et à rêver à la vie de l’au-delà, à celle du paradis, parce que celle-ci ne les intéresse plus. On gère le quotidien, on négocie le quotidien, on définit le quotidien. Une stratégie de courte vue. Il n’est pas étonnant que l’aventurisme et l’usage de la violence deviennent payants, car c’est le court terme – c’est-à-dire l’immédiat et le pragmatisme – qui compte.

On a cessé de prêter attention aux Compatriotes qui  manifestent et affichent beaucoup de sérieux. Ils sont même jugés dangereux. Je n’ai pas la prétention de dire que tous ceux qui dirigent actuellement le Congo sont des  incompétents, mais ceux-ci sont très nombreux dans des postes de commandement et des postes stratégiques. Il suffit de les écouter à la télévision ou d’amorcer une conversation avec eux sur des questions sérieuses : ils louchent vite, très vite. Quel malheur pour la République et pour nos cousins et cousines qui n’ont jamais appris les exigences du métier politique !

Les décideurs politiques ne parlent plus que de la guerre comme si la guerre empêchait de réfléchir et d’innover, alors même que la guerre n’est rien d’autre que la continuation des relations politiques avec l’appoint d’autres moyens, pour reprendre une pensée du théoricien Clausewitz dans don livre : De la guerre. Des réformistes qu’ils aspiraient être, ces Compatriotes-là sont devenus ou sont en train de devenir des conservateurs, exactement comme Robert Michels l’avait prévu.

Que peuvent-ils encore nous dire publiquement, eux qui critiquaient si fort le régime de Mobutu et qui agissent aujourd’hui exactement comme lui (et parfois pire), en gouvernant la République sans institutions.

Comme je l’ai déjà dit dans ma publication parue aux éditions l’Harmattan :

Pour que la RDC devienne stable, il faut que chaque Congolais trouve d’abord la stabilité en lui-même, dans sa façon de penser, d’agir et d’être, tout en se souciant, à chaque étape de la vie, du Congo éternel, c’est-à-dire de ce Congo qui restera après notre passage sur terre.

Fweley Diangitukwa, politologue et écrivain

 

 

Une autre révolution est-elle en marche au Congo-Kinshasa ?

28 Juin
Veuillez d’abord écouter :
 
 
Une autre révolution est-elle en marche au Congo-Kinshasa ?

14/04/2007

Celui qui croit en l’avenir de son pays défend la cause de son peuple et il le protège contre toute agression extérieure.

Beaucoup d’observateurs et d’analystes sont aujourd’hui convaincus que plusieurs opposants figurent en bonne place sur la liste noire des personnes à abattre. Ceci explique la fuite précipitée et l’exil de nombreux leaders politiques dont Joseph Olenga-Nkoy actuellement au Gabon, Jean-Pierre Bemba actuellement au Portugal et, probablement, Etienne Tshisekedi éventuellement en Afrique du Sud. Mais cette fuite n’est-elle pas le début d’une nouvelle histoire ?

Après l’arrestation des journalistes et l’assassinat des certains d’entre eux (Franck Ngyke et Mwamba Bapuwa), des adeptes de Bundu dia Kongo dans le Bas-Kongo qui protestaient contre le recours à la corruption lors des élections sénatoriales, après l’assassinat en pleine ville de Kinshasa des soldats du MLC, d’autres opposants connaîtront bientôt le sort réservé au pasteur Kouthino et à l’avocate Marie-Thérèse N’Landu. Tout indique que le pouvoir actuel à Kinshasa ne s’arrêtera pas à mi-chemin afin de permettre au nouveau « Timonier » de rester le seul crocodile dans le marigot. La RD Congo paie déjà lourdement cher la révolution lui apportée par l’AFDL et son cortège de mercenaires venus du Rwanda. Dans cette révolution, l’Est du Congo a perdu plus de cinq millions et il perdra encore d’autres car l’action déstabilisatrice menée par l’impuni Laurent Nkunda, jouissant d’un statut spécial et facilitant la sortie vers l’extérieur des minerais pillés au Congo, bat encore son plein dans cette partie du pays à cause de nombreuses richesses minières qui s’y trouvent.

Malgré les fraudes électorales aujourd’hui reconnues par ceux qui soutenaient hier la transparence des urnes, le peuple congolais, qui a déjà rêvé à la liberté, n’est plus dupe. Il n’est pas prêt à se laisser intimider. Il a des convictions et il est prêt à se battre pour faire triompher la démocratie. Ceux qui soutiennent encore aveuglément la tyrannie n’ont rien compris au vent de l’histoire. Qu’ils se souviennent au moins de circonstances de la mort de Ceaucescu et de raisons qui avaient poussaient le peuple roumain à se révolter, qu’ils se souviennent de la fuite, dans de conditions indignes, du maréchal Mobutu après un long règne. Ils n’ont surtout pas compris qu’il est aujourd’hui impossible de taire la vérité.

 

Le pouvoir actuel à Kinshasa veut tout imposer et il pense qu’il peut tout contrôler. Il oublie que cette attitude est totalement rétrograde à l’heure de l’Internet, car plus rien ne peut plus passer inaperçu et plus rien ne peut arrêter le flux d’informations. Les sbires à la solde du tyran arrêteront tous les opposants, il restera toujours quelqu’un pour dénoncer. Ceux qui soutiennent une politique rétrograde et qui acceptent de tuer et de tirer ainsi la société tout entière vers le bas afin de mettre les Congolais au rythme des desiderata de leur chef oublient hélas que la RD Congo est aujourd’hui reliée en temps réel au reste de la planète, que les Congolais n’ont plus peur, qu’ils ne peuvent plus être indéfiniment intimidés quelle que soit la méthode utilisée par le tyran et par ses hommes de main. Il suffit pour s’en convaincre de regarder le nombre de gens branchés sur Internet ou recevant les chaînes de télévision par satellite. Comment encore imaginer que le pouvoir congolais parvienne à taire la vérité ? Comment encore croire que les Congolais puissent accepter de se soumettre à la tyrannie et à la barbarie venue des ténèbres ?

Il est sûr que le pouvoir risquera toujours à arrêter, à torturer et à pousser d’autres leaders d’opinion à l’exil sinon à se taire. Il tentera toujours à confisquer la voix des sans voix en intimidant les plus récalcitrants – il y a déjà des journalistes qui, pris de peur, se taisent ou modèlent leurs propos suivant les attentes du pouvoir (ceux-là se trompent, car aucun peuple ne s’est libéré en se taisant). Mais plus le pouvoir de Kinshasa agit dans la direction de la violence plus il précipite sa fin. Le stratège chinois, Sun Tzu, écrivit, avant notre ère, dans son livre L’art de la guerre, je cite : « La guerre est semblable au feu ; ceux qui ne veulent pas déposer les armes périssent par les armes ». Depuis la fin du communiste, la  violence aveugle et la torture ont cessé d’être le refuge d’un pouvoir despotique en mal d’idées neuves et d’assurance.

Aujourd’hui, une chose est certaine. La maturité politique des Congolaise de l’intérieur et des Congolais de la diaspora va faire reculer toute forme d’autoritarisme. Voyons. Ceux qui ont cru à une ouverture démocratique après les élections ont déjà perdu espoir. Les Congolais qui aiment le Congo  militent avec ardeur pour l’érection d’une vraie démocratie dans leur pays, ils veulent soutenir un chef d’Etat qui cherche à convaincre et pas celui qui se contente de vaincre ses adversaires par la violence.

Pour ma part, je suis convaincu que le jour où la RD Congo devra inévitablement recouvrer sa liberté est en route. La République va amorcer la réforme politique avec un chef d’Etat enclin à protéger la vie de chaque Congolais, car il est absurde de sacrifier continuellement la vie d’un peuple et vouloir ensuite imposer le pouvoir aux survivants mécontents. C’est absurde. Comment penser que des gens qui voient mourir les leurs sous les balles comme de simples gibiers dans la forêt se soumettent après ? Comment croire que les Congolais qui voient une classe politique minoritaire s’enrichir scandaleusement chaque jour face à un peuple démuni et clochardisé, qui pis est, incapable d’accéder à la consommation, ne se révoltent pas pour revendiquer ses droits ?

Au vu de l’évolution de la politique en RD Congo, il est permis de dire que la révolution est proche. Elle est en route et elle s’exprime déjà chaque jour. Il suffit d’être attentif ou de lire la presse pour se rendre compte. Son extériorisation prendra peut-être un peu de temps, mais le mouvement pour un nouveau Congo, débarrassé de ses tyrans et de ses bourreaux, est en marche et il est inéluctable.

Tous le signes sont là réunis. A chacun de savoir les lire, les comprendre et les interpréter.

 

Peuple congolais, soyons tous confiants et solidaires. Les hommes du pouvoir qui tirent sur nos frères et nos soeurs, sur nos pères et nos mères n’ont pas une vie plus précieuse que celle des nôtres. Ils peuvent encore tout nous faire, mais ils n’arrêteront jamais en chacun de nous le désir de construire un Congo indépendant, un grand pays au coeur de l’Afrique, un pays digne, respectable et respecté par tous

 

 

les pays limitrophes. Bref un pays libéré de la tyrannie. Le pouvoir actuel à Kinshasa peut nous priver de tout, il peut nous supprimer encore davantage, mais nous n’avons plus le droit de nous taire et de nous soumettre, car la vie vaut plus que tout le reste. Résistons ensemble afin que nous puissions dire demain à nos enfants et aux générations futures que nous nous sommes battus pour défendre la liberté et la République.

Dr Fweley Diangitukwa, politologue et écrivain, Suisse.

 
 

 

 

La RDC dans l’impasse

28 Juin

 

La RDC dans l’impasse

22/04/2007

Celui qui croit en l’avenir de son pays défend la cause de son peuple et il le protège contre toute agression extérieure.

En Afrique, la « science électorale » se construit et s’explique sur la base du patronage, du néo-patrimonialisme et du clientélisme. Pour gagner, il faut en plus des cadeaux, établir des alliances, nouer des amitiés solides, construire des réseaux, corrompre les représentants des électeurs et les différentes classes sociales (nobles, bourgeois, riches, pauvres, etc.) sans oublier de s’attirer la faveur des chefs spirituels – les prêtres et les pasteurs –; il faut approcher régulièrement les syndicats, les responsables des secteurs privés, les patrons d’entreprises, sans oublier les universités et la classe intellectuelle.

La possession du pouvoir se résume et se réduit à l’art de distribuer les postes politiques les plus importants dans le cercle de ses relations, non en fonction des compétences de chacun, mais plutôt en fonction du degré d’affinité, de soumission et de confiance envers le pourvoyeur des postes politiques. On comprend dès lors l’influence des hommes politiques sur leurs familles et dans leurs contrées.

Puissants personnages et puissants représentants du pouvoir central, riches, courtisés, jouissant du double prestige du titre et de la fortune, investis de l’autorité politique et matérielle, il leur est facile de faire sentir leur influence et d’imposer leur choix sur la population, par des promesses ou par la corruption. Les électeurs sont sous leur dépendance comme les pauvres et les ouvriers qui vivent sous la dépendance des riches et des patrons.

La « science électorale » cherche à expliquer le comportement électoral et le choix électoral, mais elle a également pour objet de réprimer les pratiques frauduleuses et les actes de corruption qui accompagnent les opérations électorales.

 

Elle exige ainsi la désignation des gardiens impartiaux, par lesquels se transmet et s’enrichit la connaissance des scrutins, qui privilégient l’intérêt supérieur de la nation, comme le Parlement de l’Ukraine l’a fait en décembre 2004 au moment où ce pays traversait les fraudes électorales les plus graves de son histoire, en rétablissant la vérité. Mais que faire lorsqu’une république bananière nomme des magistrats partiaux qui ne travaillent que pour les intérêts de celui qui les a nommés ? En d’autres termes, à qui le peuple doit-il s’adresser s’il découvre que les magistrats de la Cour suprême de Justice de leur pays sont immoraux et iniques, qu’ils ne disent pas la justice, qu’ils travaillent pour les intérêts d’une coterie là où ils doivent garantir la volonté générale ? Que doit faire un peuple, lorsqu’il découvre que la justice est inféodée au pouvoir exécutif et au chef de l’État et ne défend pas les intérêts des citoyens ? A qui le peuple doit-il s’adresser ? Doit-il très librement se faire justice tout en sachant qu’il sera écrasé par les chars de l’armée, que personne ne le protégera ni ne le défendra ou doit-il s’adresser à la justice communautaire, c’est-à-dire au Tribunal international de La Haye tout en sachant que même cette instance internationale de justice peut être pervertie et protéger les intérêts des grandes puissances qui financent son existence ? Que doit donc faire un peuple

 

 

 

 

lorsqu’il découvre que les intérêts supérieurs de la nation ne sont protégés ni par la justice nationale et ni par la justice internationale ? Devant une telle réalité, peut-on reprocher à un peuple d’utiliser la rue ou un autre moyen pour se faire justice si les acteurs qui, par principe, doivent garantir et défendre les pratiques démocratiques, se mettent à servir uniquement les intérêts partisans ? Pour éviter les fraudes, le favoritisme et l’impunité, ne faudrait-il pas exiger que les juges, à tous les niveaux, soient élus au suffrage universel sur la base de leur moralité, parce que le système de nomination favorise largement le clientélisme et a déjà montré ses limites ? 

Dans un système de nomination, ne doit-on pas s’attendre à ce que les juges décident toujours en faveur de la personne qui les a nommés ?

Avant sa mort, le cardinal Frédéric Etsou a laissé le message suivant au peuple congolais : « Nous, pasteurs du peuple de Dieu, avons une mission délicate et difficile, celle d’être serviteurs du Logos, serviteurs du Verbe Incarné, serviteurs de la Vérité et non du mensonge. Et cela, avec courage […] Ouvrons les yeux dans les diocèses pour voir la misère de notre peuple, ouvrons nos coeurs devant plus de millions de Congolais tués par une guerre inutile d’occupation. […] Comme tout le monde, nous disposons des informations sur les vrais résultats électoraux […] Ces résultats diffèrent de loin de la mascarade politique que nous venons de vivre le mercredi 15 novembre par la déclaration de la CEI et du verdict de la Cour suprême de Justice du lundi 27 novembre 2006. Nous ne devons pas entrer dans cette grande comédie […] Nous devons fermement condamner la logique dans laquelle la communauté internationale avec la complicité de quelques Congolais nous a enfermés […] Le message que cette communauté internationale nous flanque non seulement est fallacieux, mais également subtil et dangereux et contribue à l’hypothèque de notre pays. […] Dans les eaux troubles, les Congolais qui n’aiment pas le Congo se plaisent dans la corruption et dans un enrichissement scandaleux en dépit de la misère de nos populations. Nous, comme pasteurs, nous sommes avec le peuple et au service de la vérité. On ne peut pas, au nom de la violence et du mensonge, museler la bouche des serviteurs de la Parole qui ont le souci réel des populations congolaises si paupérisées ».

Lorsque l’armée a tiré à l’arme lourde sur 14 Ambassadeurs du CIAT, dont celui de la Belgique, le monde politique occidental est resté indifférent. La Cour suprême de Juste n’a rien dit. Pas une seule protestation. Tout s’est passé comme si le président actuel de la RD Congo a obtenu de ses parrains un permis de tuer. Dans des circonstances analogues, l’armée a tiré sur les paisibles citoyens du Bas-Kongo, membres de la secte corruption lors des élections sénatoriales. La Cour suprême de Justice, inféodée au pouvoir, n’a vu la faute que du côté de ceux qui protestaient. Elle n’a pas condamné ceux qui ont organisé les fraudes. Lors des accrochages entre les milices du président et celles du sénateur Jean-Pierre Bemba, des civils ont été tués mais la Cour suprême de Justice ne s’est pas intéressée à eux et à leurs familles. Dans plusieurs autres circonstances, la Cour suprême n’a pas pratiqué la justice qui est sa mission.

 

 

 

 

 

De nombreux Congolais croupissent dans les prisons et attendent leur procès, mais l’on sait d’ores et déjà le sort qui leur sera réservé et la protection que le pouvoir recevra. Les hommes de main du pouvoir continueront à opérer dans l’ombre sans s’inquiéter outre mesure des conséquences des leurs actes. Dès lors, que doit-on penser de la Cour suprême de Justice en RD Congo ?

Malgré le courage du mea culpa du cardinal Frédéric Etsou, les Congolais n’ont maintenant aucun moyen de changer les résultats électoraux. Alors et encore, cette éternelle question d’ordre juridique : « A qui un peuple doit-il s’adresser lorsqu’il découvre que le pouvoir judiciaire de son pays a cessé d’être juste, qu’il est corrompu et est au service du pouvoir politique ? »

 

Sommes-nous vraiment conscients ?

28 Juin

Sommes-nous vraiment conscients ?

 10/05/2007

 Sommes-nous conscients que nous avons le pays le plus beau, le plus magnifique, le plus riche du monde (potentiellement) et le plus convoité du monde ? Sommes-nous également conscients que nous sommes le peuple le plus naïf, le plus docile et le plus exploité du monde depuis l’époque coloniale ? Nous avons été exploités d’abord par les Arabes, ensuite par les Occidentaux avant que les pays voisins ne nous envahissent et ne nous pillent. Depuis l’indépendance, les pays colonisateurs, qui nous ont « chosifiés » sans état d’âme et qui nous ont appris à admirer leur langue et leur culture, tout en pillant nos richesses minières et nos oeuvres d’art, c’est-à-dire notre âme et notre moi intérieur, s’appuient aujourd’hui sur des Congolais sans moral et sans remords. Ceux-ci se mettent du côté des colons d’hier et se comportent exactement comme les « maîtres » se comportaient dans nos pays conquis. Quelle honte et quelle misère ! Comme les colons d’hier, ils tiennent les nationaux à distance et préfèrent habiter dans les quartiers huppés loin du peuple. Ils sont toujours seuls dans leur voiture achetée avec la sueur du peuple.

Ils ne s’arrêtent pas pendant que les bus publics sont bondés à craquer. Ils regardent le peuple avec dédain mais ils prétendent gouverner pour eux. Ceux-là, ce sont nos « nouveaux colons », représentants attitrés des anciens colonisateurs. Ils obéissent aux ordres venus d’ailleurs et ils agissent localement pour défendre les intérêts de leurs maîtres. Ceux-là, ce sont nos dirigeants dirigés de l’extérieur qui se croient plus importants que nous mais qui sont incapables de voir plus loin que leur nombril. Voilà. Des chiens de chasse indispensables à l’Occident pour tenir la RD Congo en laisse !

Le chien est un animal docile qui a été dompté afin de servir les intérêts de son maître qu’il ne quitte plus. Depuis qu’il a été élevé au rang de compagnon de l’homme, le chien se dresse contre sa race, contre les autres animaux qu’il chasse dans la forêt pour assouvir les appétits de son maître. Voilà pourquoi le chien alerte toujours son maître en aboyant très fort dès qu’il voit un animal de son espèce.

Mais le chien n’a jamais été plus fort que son maître, il n’a jamais été plus intelligent que son maître. Son rôle est de trahir et de livrer sa proie à son maître. A l’heure du festin, c’est sous la table qu’il manifeste sa présence en brandissant sa queue afin que le maître ne l’oublie pas. Si celui-ci se nourrit de la bonne viande, le chien n’a droit qu’aux os.

 Il y a dans notre pays, de nombreux Congolais qui jouent le rôle de chien. Ils applaudissent le maître en espérant qu’il les élèvera au rang de représentant, peutêtre à celui de ministre, d’ambassadeur ou quelque chose comme ça. Ils guettent des occasions et ils sont pleins de courtoisie même lorsque les leurs sont matraqués et tués. Ils flattent et ils flattent encore jusqu’au jour où ils sont récompensés. Ils quittent alors précipitamment le quartier de leur enfance pour aller vivre dans les quartiers huppés habités jadis par les colons, là où ils peuvent mieux se mettre du côté des bourreaux. Ceux-là sont les vrais ennemis du Congo et c’est contre ceux-là que le peuple doit agir pour priver les ennemis du Congo de leurs représentants locaux.

 Depuis l’indépendance, les Occidentaux passent par les nationaux pour gouverner les pays africains et pour les piller. Il faut donc se débarrasser de ces « chiens de chasse » pour obliger les vrais bourreaux à négocier directement avec le peuple, car tant que le peuple ne parviendra pas à se séparer de tous ceux qui le maltraitent quotidiennement et qui le tuent, la guerre et l’exploitation illicite des richesses du Congo se poursuivront.

Pour se libérer, il y a trois étapes : l’observation, la prise de conscience et l’engagement. La troisième phase doit être menée avec une grande détermination. Cette dernière étape peut être longue et difficile. Il faut donc recourir à la stratégie – le discours n’étant pas toujours le seul et le meilleur moyen. Il faut également constituer des réseaux et faire en sorte que les rapports de force basculent en faveur du camp du peuple qui voudrait changer la réalité et sortir le pays de la dépendance.

Donc, après avoir observé et pris conscience, il faut agir, car sans action, on reste dans l’abstrait et dans la spéculation intellectuelle.

L’avocate Marie-Thérèse Nlandu est enfin libre comme un poisson dans l’eau. On n’a voulu l’enfermer pendant 20 ans. Mais voilà ! Le mensonge était trop gros et le motif d’accusation faux, comme ont été fausses les élections organisées en RD Congo par ceux-là qui veulent piller notre pays en nous faisant croire qu’ils nous aiment ; comme sont faux également les curricula vitae de beaucoup de nos dirigeants élevés à des postes importants. Quelle misère ! Un pays où l’autorité politique excelle dans le recours à l’incompétence et où il manifeste publiquement son allergie à l’intelligence reconnue. Nos bourreaux croient que nous n’avons pas encore grandi et mûri, que, comme à l’époque coloniale, nous sommes toujours des enfants ignorants. Mais cette fois, ils se sont trompés.

En réalité, c’est bien celui qui a voulu condamner Maître Marie-Thérèse Nlandu qui est aujourd’hui en prison. Enfermé dans son bunker par peur de représailles pour le mal qu’il a fait et qu’il fait chaque jour (plus de 5 millions de Congolais morts depuis la rébellion de 1996, plus de 150 tués en janvier dans le Bas-Kongo, un nombre inconnu de morts à Kinshasa, etc.). Comment avec un  tel bilan nauséabond aller à la rencontre du peuple ? Que peut-il dire à ce peuple après les scènes de tricheries aux élections présidentielles, parlementaires, sénatoriales et le vote de complaisante dans différentes institutions et après tant de tueries ? Le peuple se souvient et il souviendra longtemps encore. Le mensonge n’a plus droit de cité. Ni le discours populiste d’ailleurs.

Devons-nous nous laisser faire et continuer à accepter de nous laisser tuer comme des lapins ? Non ! Résistons ensemble. Rassemblons-nous pour contrer ceux qui nous privent la liberté de jouir de la richesse que Dieu nous a donnée.

Pour contrecarrer le plan de ceux qui pillent notre pays, nous devons commencer par couper l’herbe sous le pied de ceux qui nous assujettissent en se mettant du côté de nos ennemis et en nous massacrant avec les armes qu’ils ont reçues d’eux.

 Ne sommes-nous pas collectivement plus forts que les représentants de nos bourreaux ? Arrêtons de nous plaindre sur la place publique. Arrêtons de nous soumettre aveuglement aux ordres injustes et aux chefs frauduleusement légitimés.

 Nos bourreaux prennent déjà plaisir d’entendre nos jérémiades. Ils se moquent du peuple qu’ils terrorisent davantage pour le décourager et lui priver de toute idée de revanche.

Peuple congolais, libère-toi

28 Juin

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Peuple congolais, libère-toi

 Par Dr Fweley Diangitukwa, politologue et écrivain

Peuple congolais, nous avons été assez exploités, assez dominés sous la colonisation et sous le mouvement populaire de la révolution soutenu par les pays capitalistes qui pillaient les ressources naturelles du Congo avec la complicité de Mobutu et de son clan au pouvoir. Notre pays est maintenant pillé par le Rwanda avec la complicité de l’un des leurs qui s’est affublé du nom de Kabila. Après tant de souffrances et de résignation, devant la duplicité avérée et le double langage de l’actuel chef de l’Etat pour séduire les Congolais naïfs et assoiffés de pouvoir, l’heure de nous révolter massivement est venue. Nos parents ont redressé leur front pour combattre opiniâtrement la colonisation belge. Ils ont fait accéder le Congo à l’indépendance dans le but de nous voir libres. Or, nous ne le sommes pas devenus à cause de la convoitise des pays étrangers qui s’appuient sur quelques-uns des nôtres pour poursuivre la colonisation du Congo sous une forme nouvelle et voilée, en s’appuyant sur nos voisins Rwandais qui sont entrés au Congo avec soldats et armes à la main ; en s’appuyant, à l’intérieur du pays, sur l’un des leurs devenu chef de l’Etat dans le pays de Kimpa Vita, de Simon Kimbangu, de Joseph Kasa-Vubu et de Patrice-Emery Lumumba ; en s’appuyant également sur des Congolais éduqués mais assoiffés de pouvoir, d’argent facile et d’honneur. Aujourd’hui, les Congolais sont humiliés et soumis dans leur propre pays. Pour accéder au pouvoir, ils doivent passer par Joseph Kabange qui défend, dans un langage alambiqué, les intérêts de ses commanditaires, à savoir les autorités du pouvoir mono-ethnique de Kigali qu’il représente à Kinshasa et des puissances étrangères qui livrent des armes à Kagame et à Museveni pour piller le Congo et pour l’affaiblir. Nous avons déjà perdu plus de six millions des nôtres. Nos mères, nos femmes, nos filles et nos enfants mineures sont constamment violées dans l’unique but de souiller le Congo.

Nous avons assez enduré. Après la longue nuit, la lumière doit désormais poindre à l’horizon : cessons de vivre sous la botte de cet homme qui reçoit les ordres de Kigame et des réseaux maffieux étrangers. Révoltons-nous contre celui qui nous opprime, qui nous massacre. Révoltons-nous contre son pouvoir qui nous a pris en otages dans notre propre pays. Révoltons-nous contre ses complices congolais qui acceptent de composer avec le pouvoir ignoble de celui qui n’a cessé de trahir la cause congolaise. Soulevons-nous contre tous ceux qui occupent les postes les plus stratégiques du pouvoir, qui défendent publiquement le pouvoir de « Kabila » et qui vivent aux dépends du peuple congolais sans chercher à protéger et à promouvoir

Ne nous reconnaissons plus dans le pouvoir de l’imposteur, combattons-le avec pugnacité et sans plus reculer, car il incarne un pouvoir oppresseur, tyrannique et esclavagiste. Ne nous reconnaissons plus dans ce pouvoir factice qui complote quotidiennement contre les intérêts du peuple. Combattons-le en étant tous unis.

Opposons-nous avec une détermination féroce à la duplicité de celui qui se dit fils de Laurent-Désiré Kabila. Aspirons tous à la liberté, à la vraie liberté, à celle qui ne se donne pas sur un plateau, mais à celle qui s’arrache. N’ayons plus peur de la mort. Aspirons tous ensemble à l’indépendance, à la vraie indépendance, sur le sol de nos ancêtres. Cessons d’être naïfs. Cessons de privilégier nos intérêts égoïstes.

Arrêtons d’être complaisants et contemplateurs pour devenir définitivement exigeants et intransigeants. Barrons le chemin à tous ceux qui nous oppriment et à tous leurs représentants. C’est en devenant maîtres dans notre propre pays que nous construirons un pays plus beau qu’avant, que nous réaliserons le rêve des pères de l’indépendance et que nous assurerons un meilleur avenir aux générations futures. Nous n’avons plus d’autre choix que la révolte collective, car nous avons assez attendu au point de perdre six millions de nos compatriotes. Révoltons-nous.

Aujourd’hui et maintenant. Chacun là où il se trouve et en utilisant les moyens qui lui sont les plus appropriés. Demain, nous serons libres. Oui, libres. Sans « Kabila », sans Kagame, sans les Congolais complices d’un pouvoir étranger incapable de garantir la souveraineté du Congo, de défendre l’intégrité territoriale, de penser aux intérêts des nationaux et de contribuer au développement du Congo, sans ceux qui nous oppriment et nous exploitent à distance. C’est notre détermination collective qui fera reculer le plan machiavélique des nos adversaires. Sans cette détermination, la colonisation du Congo se poursuivra et nous aurons manqué à notre mission sur terre : rendre la dignité à chaque Congolais.

Nos parents s’étaient massivement révoltés contre la colonisation belge en 1959.

Cela a conduit à l’indépendance de notre pays. Que ce 30 juin 2009 soit le début de notre opposition, de notre résistance publique et collective contre ce régime de corruption qui nous maltraite et nous infantilise. Le président Joseph Kabange, dit Kabila, contribue cyniquement à l’extermination des Congolais vivant à l’Est de la République (voir les liens ci-dessus et ci-dessous et lire le livre du journaliste camerounais Charles Onana : « massacré les adeptes de Il n’a jamais condamné les auteurs de différents assassinats, il emprisonne les Congolais qui s’opposent à sa dictature et paupérise les Congolais. C’en est trop.

Révoltons-nous en masse en le combattant et en combattant tous ceux qui négocient en catimini des postes politiques qu’ils partagent ensuite publiquement avec le bourreau du peuple congolais. Notre silence collectif, notre indifférence, notre goût du gain facile et notre lâcheté constituent une caution objective à la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Combattons tous ensemble cet intrus avant qu’il ne nous empoisonne tous et ne nous extermine. Levons-nous comme un seul homme contre son pouvoir exécrable. Oui. Il est temps.

Joseph Kabange, surnommé Kabila, ne changera pas le destin du Congo parce qu’il a été placé à la tête de notre pays par les réseaux maffieux des Etats les plus influents du système des Nations Unies qui le soutiennent contre vents et marées malgré sa dictature, son impopularité grandissante et les crimes qu’il commet sur le sol de nos ancêtres. Ces réseaux-là connaissent pertinemment cet homme, son origine et sa mission à la tête du Congo. Ils savent que Joseph Kabange ne mérite pas d’être le chef de l’Etat du Congo mais puisqu’il travaille pour eux, pour le maintien et la sauvegarde de leurs intérêts au Congo, ils ferment les yeux sur son ignorance, sur son incompétence, sur ses crimes, sur sa duplicité et sur ses jongleries comme en 2006 avec les fraudes électorales qu’ils ont co-organisées dans l’unique but de faciliter le pillage et la dépendance de la RDC. Notre pays est, à leurs yeux, trop riche pour être remis entre les mains de vrais nationaux. Joseph Kabange est un incompétent notoire qui ne mérite pas de diriger le Congo. Sans nos efforts et notre opposition, les pays étrangers qui le soutiennent et la justice internationale qui ferme continuellement les yeux sur les crimes commis en RDC ne mettront jamais fin à la souffrance des Congolais. Les élections de 2011 ressembleront inévitablement à celles de 2006. Il n’y a aucune raison de fonder un quelconque espoir en misant sur ces élections futures pour changer le paysage politique du Congo. Débarrassons-nous donc de ce Raïs insolite qui fait la honte de la République sur la scène internationale. Retrouvons notre dignité collective afin de tracer librement un avenir meilleur pour notre pays. Les puissances qui ont soutenu Kagame, qui l’aident à se maintenir au pouvoir et à piller l’Est du Congo sont les mêmes qui ont soutenu Joseph Kabange à s’emparer du pouvoir après avoir assassiné Laurent-Désiré Kabila. Au Rwanda et en RDC, le scénario est le même.

Peuple congolais, ne soit pas continuellement dupe. Le monde est aux mains des stratèges couverts de visage affable, comme l’est Joseph Kabange. N’oublie pas que, c’est au Congo, sous le régime de Joseph Kabange, surnommé Kabila, que le monde a connu le plus grand nombre de victimes depuis la deuxième guerre mondiale.

Débout Congolais. Unis par le sort. Unis dans l’effort pour la vraie indépendance. Dressons nos fronts, longtemps courbés. Et pour de bon, prenons le plus bel élan. Dans la paix. Ô Peuple ardent, par le labeur, nous bâtirons un pays plus beau qu’avant.

 

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http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500000&channel=#bcid=670796;vid=

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Ecoutez ces deux vidéos pour vous convaincre si cela est encore nécessaire :

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« GÉOPOLITIQUE, INTEGRATION REGIONALE ET MONDIALISATION »

28 Juin

FWELEY DIANGITUKWA, « GÉOPOLITIQUE, INTEGRATION REGIONALE ET MONDIALISATION »

 PLAIDOYER POUR LA CREATION D’UNE COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES PAYS COTIERS DE L’AFRIQUE CENTRALE

 Plus personne ne conteste l’importance de l’intégration régionale pour le développement d’un pays ou d’une région. Mais ce concept est particulièrement déroutant pour beaucoup d’acteurs politiques habitués à détourner l’intérêt national en intérêt privé. Comme pour tous les pays du Nord qui ont déjà compris l’enjeu géopolitique d’appartenir à un grand ensemble et de consolider l’union régionale, l’Afrique centrale et quelques pays d’Asie sont désemparés, car le bouleversement des relations internationales les a presque écartés de la scène internationale, les obligeant à nouer des contacts à la sauvette. Ils innovent ou ils s’affaiblissent. La guerre froide qui suscitait un intérêt pour ces régions a disparu.

La mondialisation est-elle la solution idéale pour le développement des nations et des communautés économiques, consolide-t-elle les regroupements régionaux ou rapproche-t-elle les espaces géopolitiques ? A-t-elle accru l’exclusion et les inégalités sociales ou va-t-elle améliorer les conditions de vie des hommes ? S’avance-t-on vers la révolte des vaincus ou vers un grand schisme entre le Nord et le Sud ? Les nouvelles guerres poursuivent-elles des visées économiques, préparent-elles la paix future ou le début d’une anarchie généralisée ? Que nous réserve l’avenir ?

Ce livre nous introduit de plain-pied dans l’urgence et la nécessité de créer de nouveaux liens de solidarité et de construire des ensembles plus viables dans lesquels chaque pays jouera un rôle spécifique pour l’économie mondiale et pour la sécurité de chaque région. Un livre lucide dans lequel l’Afrique centrale est appelée à sortir définitivement de sa léthargie. L’auteur délimite clairement le champ de la nouvelle intégration régionale qu’il propose, créant ainsi une problématique et une réflexion nouvelles, mais il propose également – où l’enjeu devient d’un très stimulant intérêt – une nouvelle gestion de l’espace public et de la gouvernance en Afrique centrale, ainsi qu’un regard approfondi de la mondialisation.

L’intégration régionale est comprise dans cet ouvrage non comme une simple volonté de fonder une communauté humaine plus large mais comme un vecteur de la mondialisation et surtout comme un dépassement des méthodes rétrogrades de gestion des politiques publiques. Il y a dans ce livre des recettes de développement qui n’attendent plus qu’à être appliquées.

 Fweley Diangitukwa (RD Congo) est docteur en sciences économiques et sociales, mention science politique. Il a enseigné au département de science politique de l’Université de Genève et à Schiller International University, à Leysin (Suisse). Ancien PDG de l’Office national du tourisme. Il est l’auteur de nombreux ouvrages.

 ISBN : 2-296-00692-2

« Les grandes puissances et le pétrole africain. Etats-Unis – Chine : une compétition larvée pour l’hégémonie planétaire »

28 Juin

« Les grandes puissances et le pétrole africain. Etats-Unis – Chine : une compétition larvée pour l’hégémonie planétaire » de Fweley Diangitukwa, Paris, éditions L’Harmattan, 2009, 199 pages.

Editions L’Harmattan, Paris, 2008.

Emission à la radio suisse romande :

http://plusconscient.net/geopolitique-a-mondialisation/51-francais/243-lor-noir-africain-nouvel-eldorado-

Les recettes du pétrole africain échappent complètement aux règles de la bonne gestion des affaires publiques, car elles servent prioritairement à entretenir et à couvrir les régimes kleptocrates. Elles servent également à obtenir le soutien occidental, l’expertise étrangère et à ménager le réseau clientéliste du pouvoir national. Elles servent à se servir et non à servir. En tout cas, elles ne contribuent pas au développement de chaque pays producteur.

En réalité, le pétrole africain n’appartient pas aux Africains, c’est une propriété exclusive des grandes compagnies extractives qui connaissent la quantité extraite et l’état réel des réserves. Ce sont elles qui font la loi et qui, dans chaque pays, dictent la conduite et le comportement des décideurs politiques. Le gouvernement qui dépend des royalties payées par lesdites compagnies étrangères ne se donne aucun moyen pour changer cette situation déplorable. Dans ces conditions, il est difficile de parler, particulièrement en Afrique subsaharienne, d’autonomie et de souveraineté. Ainsi, c’est à travers les modes d’exploitation du pétrole que l’on découvre la persistance et la poursuite des pratiques coloniales. Il est temps que, dans chaque pays, les Africains cherchent à savoir ce que les autorités font avec leur pétrole et ce qu’elles font également avec les recettes de toutes les autres ressources naturelles exploitées dans leur pays.

Amandine Hervagault s’indigne : « Comment peut-on encore laisser faire une nouvelle forme de colonisation, une colonisation économique par les Occidentaux. Les richesses minérales africaines qui sont considérables devraient contribuer au développement de l’Afrique plutôt qu’à celui de l’Occident ».

 Fweley Diangitukwa (RD Congo) est docteur en sciences économiques et sociales, mention science politique. Il est également diplômé en pédagogie appliquée. Il a enseigné au département de science politique de l’Université de Genève, à Schiller International University, à Leysin (Suisse). Intellectuel engagé, il a pris position depuis longtemps contre la politique rétrograde de certains dirigeants africains. Ses prises de position sincères et courageuses l’ont fait connaître dans le monde entier.

Ce livre de Fweley Diangitukwa traite les principaux thèmes suivants :

· L’importance des ressources naturelles dans l’histoire économique. Comment elles ont déterminé les grands conflits dans le passé.

· La répartition des ressources naturelles dans le monde et le contrôle des voies d’acheminement. La mainmise étrangère sur le pétrole africain et sur sa gestion par les compagnies pétrolières transnationales. Les mécanismes de pillage des ressources des pays du tiers-monde qu’occultent les manuels et les médias officiels occidentaux, mais aussi la question du pétrole au Moyen-Orient, en Amérique latine et dans la politique internationale. Les différents chocs pétroliers. L’usage de la force pour se procurer du pétrole et les autres ressources naturelles.

· Pourquoi le pétrole africain est devenu un enjeu géopolitique mondial. La stratégie des grandes puissances pour dominer l’Afrique, les relations Nord-Sud, Chine-Afrique, le rôle des médias, les mécanismes d’appauvrissement de l’Afrique, la déception des Africains et les moyens pour s’en sortir. La gestion du pétrole va déterminer les grands conflits des années à venir dans les pays du tiers-monde et particulièrement en Afrique.

· La compétition entre les Etats-Unis et la Chine pour acquérir le pétrole africain parce qu’il est d’excellente qualité du fait qu’il est léger, peu sulfureux, facile à raffiner et très bon marché. L’équipe du président Bush et la passion du pétrole. Les stratégies chinoises pour séduire les dirigeants africains. Les pays occidentaux critiquent sévèrement la politique chinoise mais n’améliorent pas la leur en Afrique.

· L’épuisement du pétrole n’est pas une fiction mais bien une réalité à laquelle le monde fera face dans un proche avenir. La lente renaissance de la guerre froide.

· Conclusion : comment les Africains vont-ils s’organiser pour devenir propriétaires de leur pétrole et de toutes les ressources naturelles afin d’amorcer le décollage économique de leur continent et de vaincre la pauvreté ?

Les associations et groupes qui souhaitent organiser un débat avec Fweley Diangitukwa sur les questions traités dans le livre peuvent contacter directement l’auteur. Une tournée de débats aura lieu en France, en Suisse, en Belgique et en Grande-Bretagne mais aussi dans d’autres pays sur invitation. Vous pouvez contacter l’auteur en lui envoyant un e-mail : afriquenouvelle@bluewin.ch

 « Les grandes puissances et le pétrole africain » est un livre fondamental et passionnant dans lequel se trouvent des clés qui permettent de comprendre les difficultés que rencontre le continent africain dans son développement.

 Pour se procurer le livre, veuillez contacter Mme Virginie ROBERT, éditions L’Harmattan, Tél. : 00 33 (0)1 40 46 79 23 ou vous adresser directement à l’auteur : afriquenouvelle@bluewin.ch ou aux éditions Afrique Nouvelle, case postale 112, 1806 Saint-Légier, Suisse ou encore adresser simplement et directement votre demande à une grande librairie de votre ville d’habitation en indiquant le numéro ISBN : 978-2-296-09930-2.