Archive | mars, 2011

Livre : « Stratégies pour la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir »

31 Mar

Ecoutez d’abord : stratégies de manipulation des masses par Chomisky

http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=vVybtX1tYSw

Publication :

« Stratégies pour la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir », éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, avril 2011, 236 pages (grand format). Prix : 30.- suisses.

Pour commander, écrire à f.diangitukwa@bluewin.ch

Voici enfin un livre qui doit forcément intéresser tous les résistants et tous ceux qui s’opposent au pouvoir de Kinshasa qui tue, massacre et emprisonne des opposants et des citoyens ordinaires dans le but de terroriser le peuple et de se pérenniser. A travers les pages et les chapitres, le lecteur se familiarise avec la pensée stratégique, il découvre les grands maîtres de cette pensée ; aussi les origines de la soumission et de la domination des Congolais, l’utilité des think tanks dans le changement de mentalité. Il découvre surtout la nature du régime congolais : l’origine ou la source du pouvoir actuel, ses soutiens étrangers, son mode de fonctionnement et les moyens ou les stratégies qui permettent de conquérir le pouvoir afin d’imposer le changement attendu par le peuple depuis très longtemps. Cela passe par le retrait de l’échelle à celui qui s’est hissé au sommet de l’Etat à la suite d’une révolution de palais. L’auteur trace les grandes lignes (politiques publiques) pour asseoir durablement la stabilité de la République. Ce livre est un véritable outil de travail à avoir chez soi, dans sa bibliothèque. L’auteur décrit ouvertement ce qui a toujours été caché sur la gestion des Grands Lacs.

► L’Ouganda trouve régulièrement des prétextes pour justifier son incursion sur le territoire congolais. Le Rwanda et l’Ouganda sont tellement habitués à piller l’Est et le Nord-Est du Congo qu’ils ne peuvent plus accepter d’en être exclus. Ces deux pays ont réussi à placer leur cheval de Troie à Kinshasa qui ne les chasse pas et ne les punit jamais. Après la mort de Laurent-Désiré Kabila, Kinshasa a retiré la plainte déposée par la RDC à la CPI. Les enjeux dans les Grands Lacs sont très complexes mais les Congolais doivent se donner toutes les peines du monde pour ne pas se perdre. Donc, pour comprendre les conflits entre pays de la région, le fil d’Ariane le plus sûr est encore la géopolitique et l’histoire immédiate. Le passé récent éclairant le présent, on parvient à saisir le sens des événements actuels.

► Museveni a été soutenu par le président tanzanien Julius Kambarage Nyerere, les Britanniques et les Rwandais pour s’emparer du pouvoir à Kampala.

► Kagame a été aidé par Museveni, les Britanniques et les Américains pour s’emparer du pouvoir à Kigali.

► A son tour, pour s’emparer du pouvoir à Kinshasa, Joseph Kabila a été aidé par les mêmes réseaux qui ont précédemment aidé Museveni et Kagame, c’est-à-dire les Ougandais, les Rwandais, les Britanniques et les Américains.

Les trois chefs d’Etat sont étroitement et secrètement liés et travaillent pour la protection et le maintien des intérêts de leurs commanditaires. Voilà le fil d’Ariane décrit par l’auteur dans ce livre. Si on n’a pas compris cela, ce que l’on a rien compris à l’origine des crimes et des pillages dans les Grands Lacs.

4ème page de couverture

Dans ce livre captivant et incisif sur la conquête et l’exercice du pouvoir, l’auteur analyse les principaux moyens de s’emparer du pouvoir et de l’exercer en respectant l’intérêt général. La lecture est spécialement recommandée à ceux qui sont appelés dans leur fonction à diriger des hommes. L’auteur s’appuie sur la pensée stratégique pour conseiller son peuple en difficulté car l’étranger qu’il a bien accueilli, pour avoir contribué à le délivrer de la dictature, a fini par s’emparer du pouvoir à l’issue d’une révolution de palais. Dans ces conditions, comment lui retirer l’échelle qui lui a permis d’atteindre le sommet de l’État ?

Si celui qui a réussi à s’infiltrer dans les rouages de l’État jusqu’à atteindre le sommet joue un rôle ambigu en donnant l’impression de servir les intérêts des nationaux là où il sert prioritairement les intérêts des firmes transnationales et des pays étrangers qui l’ont placé au pouvoir et qui le soutiennent en coulisse, le placer hors d’état de nuire ne devient-il pas le seul moyen pour retrouver la paix et défendre l’espace territorial ?

L’auteur établit un parallélisme saisissant entre Staline, Hitler et le tyran qu’il peint. Il répond à plusieurs questions-clés : par quels moyens parvient-on à s’emparer de l’État pour sauver le pays lorsqu’il est en crise profonde, comment un peuple peut-il se séparer d’un tyran qui l’opprime, comment utilise-t-on les espions, comment procède-t-on pour se débarrasser d’un espion qui s’est infiltré au sommet de l’État, quels sont les outils d’un exercice parfait du pouvoir, quelles sont les meilleures politiques publiques qui contribuent au développement d’un pays, comment retrouver la souveraineté lorsqu’on l’a perdue, etc. ?

La concision, la clarté et la finesse font de cet ouvrage un outil de travail très précieux à mettre uniquement entre les mains de ceux qui s’engagent en politique. C’est une véritable mine d’or qui sert de guide à tout dirigeant et qui contribuera au développement des pays africains.

Ce qui est dit sur la RD Congo est aussi applicable à d’autres pays où la réalité et le rythme de développement sont semblables. L’histoire de chaque nation aide à découvrir les traîtres de la République à travers le temps.

La deuxième partie présente un projet de société solide et cohérent auquel tout dirigeant africain sera obligé de se référer pour gouverner son pays.

 

Fweley Diangitukwa (RD Congo) est docteur en sciences économiques et sociales, mention science politique. Il a enseigné au département de science politique de l’Université de Genève et à Schiller International University, à Leysin (Suisse). Il est l’auteur de nombreux ouvrages. Intellectuel engagé, il a pris position depuis longtemps contre la politique rétrograde de certains dirigeants africains. Ses prises de position sincères et courageuses l’ont fait connaître dans le monde entier.

ISBN : 2-9504571-9-3

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Dr Fweley Diangitukwa

éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle

1, Avenue Rolliez

1800 Vevey, Suisse

 

CEPGL : Arguments pour refuser le projet de formation d’une armée régionale dans les Grands Lacs

20 Mar

Veuillez écouter d’abord :

http://congojustice.org/le-conflit-au-congo-la-verite-devoilee/

http://kamitewoman.over-blog.com/article-cepgl-arguments-pour-refuser-le-projet-de-formation-d-une-armee-regionale-dans-les-grands-lacs-par-fweley-diangitukwa-69919515.html

CEPGL : Arguments pour refuser le projet de formation d’une armée régionale dans les Grands Lacs

Le projet d’annexion du Kivu par les Rwandais est une vieille histoire à prendre au sérieux

 

Depuis son arrivée au pouvoir, Museveni, s’inspirant de Bismarck et de Hitler qu’il admirait dans sa jeunesse, n’a cessé de rêver d’un Lebensraum, en englobant le Rwanda, le Burundi et le Kivu situé à l’Est de la RD Congo. Museveni a bénéficié du soutien américain et britannique dans sa conquête du pouvoir. Il a soutenu les Tutsi rwandais réfugiés en Ouganda qui ont à leur tour bénéficié du soutien des mêmes réseaux américains et britanniques dans leur conquête du pouvoir à Kigali. Or, Museveni et son partenaire Paul Kagame, qui sont à la tête des pays enclavés, cultivent, dans leur for intérieur, une même ambition expansionniste qui rejoint la stratégie anglo-saxonne dans la région. Tout est fait dans le grand secret.

« La volonté d’annexion d’une partie du Congo par les Rwandais est donc une vieille histoire, faite de nombreux épisodes… » (in Pierre Péan, Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Paris, Fayard, 2010, p. 334). Les Rwandais ont tenté de créer une convention de libre circulation des personnes et des biens entre les pays membres de la CEPGL mais sans parvenir à convaincre le Zaïre de Mobutu à signer la convention. En ne la signant pas, le Zaïre a refusé que le Rwanda verse le surplus de sa population dans le Kivu. Certains Rwandais ont frauduleusement sinon tactiquement obtenu la nationalité zaïroise afin d’influencer la politique congolaise à leur égard. Une loi de 1972 a accordé collectivement la nationalité congolaise à tous les Banyamulenge et aux autres populations d’origine rwandaise établies au Congo avant le 30 juin 1960. Mais cette loi a été abolie en 1981. A peine installé au pouvoir à Kigali, Paul Kagame avait déjà les yeux rivés sur le Kivu et rêvait précocement d’imposer une hégémonie tutsi sur la région des Grands Lacs. Les Tutsi ont réussi à chasser le maréchal Mobutu du pouvoir. S’appuyant sur leur expérience en Ouganda, les Tutsi du Rwanda ont infiltré les institutions, l’armée et l’administration congolaises. Depuis la guerre menée par l’AFDL, ils ont placé les leurs dans les services de renseignement et différents postes-clés de l’État.

Ne soyons pas amnésiques

Nous devons nous rappeler que depuis la fuite de Mobutu, c’est le Rwanda qui nomme les chefs d’Etat du Congo. Ils ont pour cela le soutien des Anglo-saxons qui ne prennent même plus la peine de se cacher. Après avoir tenté en vain de déstabiliser le pouvoir de Mzee Kabila depuis la base militaire de Kitona, à quelque 2 000 kilomètres du Rwanda, en s’appuyant sur des soldats mobutistes dans l’espoir d’attendre rapidement Kinshasa, Kagame et James Kabarebe ont créé le RCD-Goma et ont confié la responsabilité à des sous-traitants. Ils se sont appuyés sur le « facilitateur » Ketumile Masire, ancien président du Botswana (1980-1998) qu’ils savaient travailler en étroite collaboration avec la plus importante compagnie diamantaire du monde De Beers qui a toujours eu des intérêts énormes au Congo. Les Rwandais savaient que Ketumile Masire avait pour eux le soutien de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis qui ont construit dans son pays l’immense base militaire de Mapharananwane. Le 23 août 1998, les Rwandais ont tenté de s’emparer militairement de Kisangani. Ils ont ensuite contraint le président Kabila à signer les accords de Lusaka pour minorer son pouvoir. Après l’assassinat odieux de L.-D. Kabila, ils ont placé leur cheval de Troie à la tête de notre pays.

Pour ceux qui ne le savent pas, la volonté de créer une armée de la CEPGL est téléguidée par le Rwanda et l’Ouganda dans le but de contrôler l’Est du Congo et de s’emparer plus aisément des ressources naturelles situées dans cette région. Cette création inique laisse de surcroît deviner la volonté des initiateurs : contraindre les Congolais à accepter la présence des Rwandais dans le grand Kivu et les préparer à accepter plus tard le partage du pays, notamment par la sécession de l’Est ou par l’autodétermination des peuples qui vivront dans la région. Par cette stratégie, le Rwanda cherche à faire porter la responsabilité de l’éclatement du Congo aux Congolais eux-mêmes. L’armée de la CEPGL, commandée par des chefs militaires rwandais, aura la mission d’affaiblir les FARDC et de renforcer la légitimité politique de la présence des soldats rwandais sur le sol congolais.

Les Rwandais contrôlent l’Est du Congo – le Kivu – où ils ont placé des relais importants armés et contrôlés par des hommes soumis au pouvoir de Kigali : d’abord Nkunda Batwaremihigo et ensuite Bosco Ntaganda. Ces deux hommes sont poursuivis par la Cour pénale internationale (CPI) mais n’ont jamais été livrés ni par la RD Congo ni par le Rwanda parce qu’ils travaillent pour le compte des grandes puissances anglo-saxonnes qui les protègent. Ceci expliquant cela, le président Joseph Kabange (Kabila) ne s’est jamais opposé aux actions menées par les soldats de Nkunda Batware et Bosco Ntaganda pour piller les ressources naturelles du Kivu et de l’Ituri. Résultat : plus de six millions de morts congolais. En revanche, il est extrêmement cruel envers les opposants de l’Ouest qu’il emprisonne et massacre, entre autres Kuthino, les adeptes de Bundu dia Kongo, etc.

La construction de la République des Volcans se fait clandestinement ; c’est un travail qui ressemble à un chef-d’œuvre de duplicité.

Le règne de l’anarchie dans les Grands Lacs

Devant l’impossibilité de s’affronter pour préserver leurs intérêts, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne associent leurs affidés dans la conquête des ressources naturelles situées à l’Est du Congo. Dans cette stratégie de concurrence entre pays amis, des chefs d’État et de grands leaders ont perdu la vie : Melchior Ndadaye du Burundi, assassiné le 21 octobre 1993, Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira, tués tous les deux le 6 avril 1994, Laurent-Désiré Kabila, assassiné le 16 janvier 2001 et Jonas Savimbi, chef de l’UNITA, tué le 22 février 2002, John Garang, vice-président du Soudan, mort dans un accident (?) d’avion le 31 juillet 2005. A cette liste s’ajoutent huit cent mille morts dans les massacres au Rwanda en 1994 et plus de six millions de morts en RD Congo. Dans ce contexte, le remodelage de la carte de notre continent, en particulier celle de la région des Grands Lacs, devient facile.

Un nouveau partage des zones d’influence

Depuis les années 1980, les États-Unis et la Grande-Bretagne travaillent clandestinement pour un nouveau partage des zones d’influence sur le continent africain afin de mettre définitivement la main sur la RD Congo qui est un scandale géologique convoité par toutes les puissances du monde. La conquête de la région des Grands Lacs où se trouvent des ressources naturelles stratégiques devait inévitablement passer par l’éviction de la France. C’est cette motivation qui explique les guerres secrètes qui se déroulent dans cette zone depuis la chute du mur de Berlin et la fin du communisme. Laurent-Désiré Kabila a été placé à la tête de l’AFDL par Kigali, Kampala et Washington, pour l’accomplissement de cette stratégie. C’était lui le cheval de Troie trouvé par Museveni, Kagame et la CIA pour renverser le maréchal Mobutu. Sans l’aide secrète des forces spéciales des États-Unis passant par le Rwanda, Laurent-Désiré Kabila ne serait jamais arrivé à Kinshasa ; il n’aurait jamais réussi à renverser le maréchal Mobutu et son clan. Quant aux moyens utilisés, il y a un jet continu de la désinformation mené par des agents qui agissent dans l’ombre. Les guerres secrètes se déroulent entre les grandes puissances et à l’insu des premiers concernés : les Congolais. Américains, Britanniques et Belges ont réussi à former un bloc contre les intérêts de la France qui observe désormais à distance l’évolution de la situation géopolitique dans les Grands Lacs, sans plus rien proposer depuis l’échec de l’opération Turquoise.

Le remodelage de la carte de l’Afrique centrale dessinée lors de la conférence de Berlin sert à protéger les intérêts stratégiques des Anglo-saxons et à faciliter l’accès à ces minerais dont ils ont grandement besoin. Après avoir soutenu le maréchal Mobutu pendant la guerre froide pour lutter contre l’expansion du communisme en Afrique, ils ont établi une relation étroite avec le président Museveni et ensuite avec le président Paul Kagame.

L’ONU se trouve sous la coupe américaine

Aujourd’hui, ce sont les Anglo-saxons (États-Unis, Grande-Bretagne et Canada), qui dominent le monde. « Même l’ONU se trouve sous la coupe américaine » (in Pierre Péan, Carnages. op. cit., p. 146). Le monde est entré pleinement dans l’ère de l’anarchie : « Jamais, depuis l’échec de la Société des Nations avant 1940, on n’a assisté à un tel triomphe du laissez-faire, laissez la violence s’installer, laissez les peuples se massacrer et le droit du plus fort s’imposer », Benoît Verhaegen, « Du Congo au Zaïre, 1977 : similitude et divergence », (in Pierre Péan, Carnages, op. cit.., p. 146). Puisque désormais ce sont des pays amis qui s’affrontent, les guerres deviennent secrètes. Les journalistes ne doivent pas rapporter le déroulement des combats ni rendre publiques les motivations de ces combats qui sont accompagnés d’un jeu assourdissant de la désinformation. Cet affrontement entre pays amis, entre Anglo-saxons, se font à la périphérie, par acteurs locaux interposés. Dans les Grands Lacs, se sont les Tutsi qui défendent leurs intérêts et ceux-ci ont réussi à placer leur cheval de Troie à la tête de la RD Congo. L’ère de l’anarchie dans les relations internationales a déjà causé la mort à plus de six millions de Congolais. Les puissances moyennes, comme la France et l’Allemagne, tendent à disparaître au fur et à mesure que la mondialisation gagne du terrain. Comme dans le passé, les règles du jeu définissant l’avenir de l’Afrique sont définies hors du continent et à l’absence des Africains.

L’Histoire politique de l’Afrique est toujours écrite par des forces extérieures au continent, notamment par les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Israël et la France. Ces pays sont localement aidés par des nègres totalement acquis à leur cause. Dans la construction de cette Histoire africaine, les chefs d’État et les leaders africains ne jouent qu’un rôle passif.

L’Histoire politique de l’Afrique est écrite par des forces extérieures au continent

Le Congo est le pays le plus riche de l’Afrique centrale. L’Est du pays est convoité par les Anglo-saxons à cause de ses opportunités économiques énormes et de la présence des minerais stratégiques, comme le colombotantalite (coltan), la cassitérite, l’or en Ituri, etc.

Si le rêve d’annexion du Kivu par les Rwandais est tout sauf de l’utopie ou une lubie, que pensent les Congolais et que font-ils pour empêcher la réalisation de ce projet qui déstabilisera définitivement la région des Grands Lacs et rendra la paix impossible en Afrique centrale ? En tout cas, les Congolais, et en particulier les autochtones du Kivu, n’en veulent pas.

L’étude du cas congolais montre clairement que le droit international est à l’agonie, que les Nations Unies sont incapables de remplir leur mission. Sur qui les Congolais doivent-ils compter ? En tout cas pas sur le soutien de la communauté internationale qui est restée silencieuse depuis de nombreuses années alors qu’elle s’était indignée en 1994 après les massacres au Rwanda et le 11 septembre 2001 après l’attentat des deux tours de New York. La solution du Congo se trouve dans le recours à la légitime défense que défend le CLD.

Si nous Congolais, nous ne nous organisons pas en plaçant des Congolais à la tête de l’Etat et en contrôlant militairement le territoire national, la partition du Congo deviendra une réalité dans les années à venir. Pour honorer la mémoire de six millions de morts à l’Est, la RD Congo doit se retirer définitivement de la CEPGL car notre pays a plus à perdre qu’à gagner.

Quelqu’un a dit : kozanga koyeba ezali liwa ya ndambu. Maintenant nous savons, agissons pour empêcher la formation de l’armée de la CEPGL.

Fweley Diangitukwa

Politologue et écrivain

Vice-président du CLD (Le Congo en Légitime Défense)

http://www.fweley.wordpress.com

Références :

– Fweley Diangitukwa, Pouvoir et clientélisme au Congo-Zaïre-RDC, Paris, L’Harmattan, 2001 ; Géopolitique, intégration régionale et mondialisation, Paris, L’Harmattan, 2006 ; Le règne du mensonge politique en RD Congo. Qui a tué Kabila, Paris, L’Harmattan, 2006 ; Stratégies pour la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir, Monde Nouveau/Afrique Nouvelle (à paraître avril 2011).

– Pierre Péan, Carnages. Les guerre secrètes des grandes puissances en Afrique, Paris, Fayard, 2010.

Cliquez sur le lien ci-dessous et écoutez :

http://www.youtube.com/watch?v=BQiWJiia1ic