Archive | octobre, 2012

L’humiliation publique de M. Joseph Kabila au XIVe Sommet de la francophonie

14 Oct

Francophonie et régime de Kabila

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=O88V3t3C6U8

http://www.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/6085527

http://www.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/6085474

http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3351-c-le-petit-journal.html?vid=747799#pid3351-c-le-petit-journal.html?vid=747799&_suid=135043099313701344434774123492

Voulu à cor et à cri par M. Joseph Kabila pour se venger de l’humiliation qu’il a subie lors de sa prestation de serment à laquelle tous les chefs d’Etat du monde ont refusé de s’associer (à l’exception d’un seul) et pour revendiquer la reconnaissance de sa qualité de chef d’Etat de la RD Congo à la face du monde, le XIVe Sommet de la francophonie à Kinshasa devient le lieu de dénonciation du régime criminel de Kinshasa. Au contraire de ce qu’espérait M. Joseph Kabila, son pouvoir est encore plus que affaibli car les dirigeants du monde présents à Kinshasa utilisent à fond ce lieu privilégié pour critiquer ouvertement le régime tyrannique et ignoble de ce chef d’Etat qui dirige la RD Congo par défi, après les fraudes électorales du 28 novembre 2011. Ils en profitent pour faire savoir à cet homme venu dans les bagages de l’AFDL que la situation congolaise est « inacceptable » sur le plan des droits de l’homme [et] de la démocratie, alors que M. Joseph Kabila a voulu faire croire dans son discours qu’il y a un progrès en matière de démocratie.

Un chef d’Etat inutile

Non seulement son incapacité à venir à bout des rebelles tutsi (CNDP et M23) qui sèment la désolation dans la région de l’Est du Congo farcie de minerais est publiquement dénoncée et condamnée par le président français, François Hollande, qui suggère ouvertement que la solution à ce drame soit trouvée par la MONUSCO en renforçant sa mission, mais en plus, M. Joseph Kabila  est sévèrement critiqué en raison de la violation des droits de l’homme. A l’exception du seul poignet de main très court et sans un seul mot du président Hollande et de Laurent Fabius, le reste de temps est une suite d’humiliation pour M. Joseph Kabila. Les deux Français ont préféré échangé plus longuement avec M. Abdou Diouf, le Secrétaire Général de la Francophonie, qu’avec un président congolais encombrant, fraudeur et criminel (voir le premier lien vidéo).

Pendant son allocution, l’invité principal, le président François Hollande, n’a pas cité une seule fois le nom du M. Joseph Kabila en tant que président de la République démocratique du Congo et il a évité de le saluer avant et après le discours. Pour renforcer l’humiliation et montrer que le pouvoir de Kinshasa viole les droits de l’homme, le procès de l’assassinat de Floribert Chebeya a été revendiqué par le président français. Celui-ci a reçu M. Etienne Tshisekedi dans un lieu public. Un chef d’Etat français qui s’entretient à Kinshasa avec un chef d’Etat élu par le peuple congolais – Etienne Tshisekedi – cela crée une autre source de très grande humiliation pour M. Joseph Kabila. Ce sommet est également l’occasion de montrer au public une médiathèque dédiée à Floribert Chebeya, militant des droits de l’homme assassiné en juin 2010 par le pouvoir de Kinshasa. Comme annoncé, Hollande a conversé avec des émissaires de l’opposition parlementaire et une délégation de la société civile.

Au lieu de rencontrer une reconnaissance internationale qu’il attendait en se pavanant sur la scène internationale qu’est ce Sommet de la Francophonie, parmi les grands de ce monde, c’est l’humiliation publique que M. Joseph Kabila reçoit en pleine figure. Même les chefs d’Etats des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest ne cherchent pas à le soutenir en public ; ils préfèrent plutôt parler de la crise malienne dans leur rencontre avec le président français.

Là où M. Joseph Kabila est incapable – comme il en a l’habitude – de nommer clairement les ennemis du Congo qu’il a encore qualifiés des « forces négatives » dans son discours au lieu de parler clairement du CNDP mué en M23 etduRwanda qui soutient les auteurs des crimes commis à l’Est du Congo, les grands de ce monde lui font savoir sans détour que l’instabilité à l’Est du Congo vient de lui car il est incapable de mettre fin à la guerre.

La politique prend la place de la culture

Deux problèmes politiques, notamment l’occupation d’une partie du territoire congolais et la violation des droits de l’homme, prennent le dessus des questions culturelles que traite normalement le Sommet de la francophonie. L’autre source d’humiliation publique vient du nombre de participants. Seulement quinze chefs d’Etat ont fait le déplacement de Kinshasa. Contrairement aux précédents Sommets, Kinshasa est celui qui connaît le moins de participants.

A Kinshasa, les journalistes, notamment ceux du Canada, ((voir le deuxième et le troisième liens vidéo) rappellent constamment que le Congo est l’un des pays les plus meurtris au monde. Cela ne peut plaire aux oreilles de M. Joseph Kabila et aux hommes du pouvoir qui ont l’obligation d’assurer la sécurité des citoyens congolais. Pire, la TV5 Monde profite de ce XIVe Sommet pour montrer les images de M23 qui commet des exactions à l’Est du Congo et qui font payer des taxes aux camionneurs le long des frontières du Rwanda et de l’Ouganda, allant jusqu’à réaliser plus de 30’000 dollars par jour. Cette même télévision profite de son séjour à Kinshasa pour diffuser un reportage dans lequel les soldats des FARDC disent clairement au monde entier qu’ils n’ont pas mangé depuis une semaine, que leur solde de 40 dollars n’est pas arrivée depuis quatre mois. De la  mémoire d’homme, aucun chef d’Etat n’a été autant humilié en public.

A Kinshasa, tout est fait pour dire à M. Joseph Kabila que la communauté internationale ne le considère pas comme le chef d’Etat du Congo parce qu’il ne remplit aucune condition parmi les obligations qui incombent au dirigeant d’un pays souverain. Pour saboter le régime de Kinshasa, la Suisse a envoyé pour la première fois un Alémanique au lieu d’un Francophone au XIVe Sommet de la francophonie à Kinshasa. Tout un symbole.

M. Paul Kagame, qui alimente massivement les mutins M23 et qui est complice de Joseph Kabila dans les crimes, n’a pas fait le déplacement, préférant envoyer son ministre des Affaires étrangères.

A l’issue de ce XIVe Sommet de la francophonie, Joseph Kabila sortira beaucoup plus affaibli qu’il ne l’espérait au départ. Les fanatiques et les laudateurs doivent maintenant se mordre les doigts car ils n’ont plus d’arguments pour « vendre » leur homme au peuple congolais.

Quant à nous, la lutte continue pour le changement, pour le respect des droits de l’homme et des valeurs démocratiques. Le bonheur de notre pays ne viendra pas de Joseph Kabila qui ne mérite pas de diriger le Congo.

Debout Congolais.

N’oublions pas Kouthino et les autres qui croupissent injustement dans les prisons de M. Joseph Kabila.

Fweley Diangitukwa,

Politologue et président du CLD (Le Congo en légitime défense)

www.congolegitimedefense.org

www.fweley.wordpress.com

Fweley Diangitukwa aux éditions Dictus Publishing en Allemagne

10 Oct

Vient de paraître

Fweley Diangitukwa, « GOUVERNANCE, ACTION PUBLIQUE ET DEMOCRATIE PARTICIPATIVE »

Chemins vers de nouveaux modes de régulation sociale

323 pages, très grand format

Indications pour la commande via le site des éditions Dictus Publishing

Publication numéro 6490.
Numéro ISBN : 978-3-8473-8507-3

Prix de l’exemplaire fixé par l’Editeur : 79.00 euros

Pour la commande de cet ouvrage, veuillez écrire à l’adresse suivante : 
 « www.morebooks.fr »

ou vous adresser à n’importe quelle grande librairie en indiquant le numéro ISBN du livre.

Pour écrire directement à l’auteur : « f.diangitukwa@bluewin.ch »

4ème page de couverture

Si le gouvernement représentatif a été pendant longtemps l’idée maîtresse et la référence pour diriger les hommes, il tend à ne plus l’être depuis l’émergence de la gouvernance et de la démocratie participative. Aujourd’hui, les États et les entreprises recourent à ces concepts pour assurer la stabilité sociale et pour se développer. Pour cette raison, non seulement la gouvernance a le vent en poupe mais en plus elle est devenue une référence pour conduire une entreprise et la société en général.

Plusieurs idées sont discutées dans ce livre qui s’adresse à la fois aux décideurs politiques, aux responsables des administrations publiques, aux étudiants en sciences sociales, aux spécialistes du droit, de l’économie d’entreprise mais aussi à toute personne qui cherche à reculer les limites de ses connaissances sur les concepts de gouvernance, d’action publique et de démocratie participative ou qui est appelée à diriger des femmes et des hommes. La gouvernance a l’avantage de rendre effective et directe la participation des citoyens ordinaires à l’exercice du pouvoir. Mais qu’est-ce que la gouvernance ? Pourquoi revendique-t-on ce concept pour gouverner les républiques modernes ? Pourquoi les grandes villes modernes sont-elles gouvernées différemment ? Comment assurer une meilleure régulation sociale ? Comment réformer les Nations Unies ? Ces questions essentielles aident à débusquer la gouvernance, ses ressorts et ses différentes manifestations.

Depuis la fin de la guerre froide, il y a une demande accrue pour une plus grande transparence dans la gestion des affaires publiques, pour plus de démocratie participative et pour un renforcement du pouvoir local afin d’éviter une surcharge de demandes. A partir de l’interprétation des signaux émis par les groupes sociaux, l’accent est désormais mis sur la prévision et la participation afin de mieux adapter les politiques publiques aux situations imprévues. Les demandes sociales exprimées sous la forme d’inputs ramènent au concept-clé de gouvernance et c’est par une extrême décentralisation que la scène politique devient un ensemble spécifique capable de s’autoréguler. Ce sont la recherche de l’autonomie des acteurs venus d’horizons différents et leurs interactions multiples qui fondent désormais le pluralisme politique. En proposant la création d’un quatrième pouvoir qu’il appelle « pouvoir délibératif » en plus de trois pouvoirs que nous connaissons, à savoir : législatif, exécutif et judiciaire, Fweley Diangitukwa innove dans le raisonnement et dans l’approche du pouvoir. Ce quatrième pouvoir sera détenu par les citoyens (peuple).

Ce livre explique les fondements et les manifestations de trois concepts. A travers la gestion des biens publics mondiaux, la réforme de l’ONU et l’implication directe des citoyens ordinaires appelés à bâtir un monde plus équilibré et plus juste, l’auteur s’interroge sur l’avenir de notre planète.

 Fweley Diangitukwa (RD Congo) vit en Suisse. Il est docteur en sciences économiques et sociales, mention science politique. Il a enseigné au département de science politique de l’Université de Genève, à Schiller International University, à Leysin (Suisse) et à Dunya University à Kaboul (Afghanistan). Il est l’auteur de nombreux ouvrages.

 Publications de Fweley Diangitukwa sur la RD Congo :

 – Stratégies pour la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir, Saint-Légier (Suisse), Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, 2011, 236 pages.

Pouvoir et clientélisme au Congo-Zaïre-RDC (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2001.

Les fraudes électorales. Comment on recolonise la RDC, Paris, Editions L’Harmattan, 2007.

Le règne du mensonge politique en RD Congo. Qui a tué L.-D. Kabila ?, Paris, Editions L’Harmattan, 2006.

Lettre à tous les Congolais. Savoir gouverner et servir la République, Saint-Légier (Suisse), Afrique Nouvelle, 2003.

Qui gouverne le Zaïre ? La République des copains (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 1997. Préface de Jean-Claude Willame, Université catholique de Louvain, Belgique.

Le Paradis violé (roman), Saint-Légier (Suisse), Afrique Nouvelle, 1996.

Quelle solution pour l’Afrique ? (théâtre), Saint-Légier (Suisse), Afrique Nouvelle, 1993.

Maréchal Mobutu, je vous parle (pamphlet), Saint-Légier (Suisse), Afrique Nouvelle, 1990.

Couronne d’épines (poèmes), Paris, Saint-Germain-des-Prés, 1985.

Cette chambre-là, May, Matadi (récit), CEZ, 1985 et Saint-Légier (Suisse), Afrique Nouvelle, 1990. Préface d’Éric Sellin, Temple University, Philadelphia, USA, 2e édition à paraître aux éditions L’Harmattan, 2012.

 Publications de Fweley Diangitukwa sur l’Afrique :

 – La thèse du complot contre l’Afrique. Pourquoi l’Afrique ne se développe pas (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2010.

Les grandes puissances et le pétrole africain. États-Unis – Chine : une compétition larvée pour l’hégémonie planétaire (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2009.

Migrations internationales, codéveloppement et coopération décentralisée (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 008. Préface de Mohamed Sahnoun, ancien envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies dans les Grands Lacs.

Géopolitique, intégration régionale et mondialisation (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2006.

 Publications de Fweley Diangitukwa sur le monde :

 – Méthodologie du mémoire et de la thèse ou L’art d’écrire un travail de recherche, éditions Presse académiques francophones, Allemagne, 2012

Gouvernance, action publique et démocratie participative, 2ème édition aux aux éditions Dictus Publishing, Allemagne, 2012, 323 pages (très grand format) et 1ère édition aux éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, Saint-Légier (Suisse), 2011, 270 pages.

Migrations internationales, codéveloppement et coopération décentralisée (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2008. Préface de Mohamed Sahnoun, ancien envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies dans les Grands Lacs.

Géopolitique, intégration régionale et mondialisation (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2006.

Qu’est-ce que le pouvoir ? (essai), Paris, Editions L’Harmattan, 2004.

L’exercice du pouvoir au Japon et en Afrique, Saint-Légier (Suisse), Afrique Nouvelle, 2001.