Archive | juillet, 2015

Réponse à Monsieur Daniel Makila

17 Juil

Cher Compatriote Daniel Makila,

Pardonnez-moi de vous interroger de façon abrupte : qu’avez-vous bu et fumé avant de balancer vos propos irréfléchis ? Un Etat n’a jamais été dirigé par un seul individu. Celui qu’on appelle chef de l’Etat n’est que le représentant d’une combinaison d’intelligence venant du Gouvernement, des conseillers, de l’administration publique, des services de renseignement, des think tanks, des chercheurs et professeurs d’université, etc.

Quelles compétences avait Joseph Kabila lorsqu’il a accédé au pouvoir en 2001 ?

Je vous prie de laisser parler la conscience des Congolais qui réfléchissent et qui travaillent au changement de paradigme pour que notre demain ne soit plus comme hier. Museveni, Kagame et Kabila ne sont que des exécutants des ordres venant de loin, de ceux qui les ont placés au pouvoir. D’eux-mêmes, ils n’ont pas de pouvoir. Ce sont des serviteurs.

Jusqu’à ce jour, j’ai eu beaucoup de respect pour vous mais avec cette sortie déplaisante, je ne sais pas quelle sera mon attitude à votre égard.

Le malheur du Congo, ce sont les Congolais eux-mêmes, dit-on. Vous venez de le prouver. Apprenons à regarder dans le rétroviseur avant de démarrer ou d’accélérer !

Monsieur Daniel Makila,

Quelle importance accordez-vous à la Constitution et au droit ? Etes-vous en train de dire aux Congolais qu’on doit revoir l’actuelle Constitution pour le maintien de Monsieur Kabila au pouvoir, comme au Burundi et au Rwanda ? Vous a-t-on promis un poste ministériel pour avancer de telles idées ? Vous a-t-on corrompu ? Avez-vous approché quelques stratèges congolais ? Sur quelle étude sérieuse avez-vous fondé votre affirmation ? Vous provoquez délibérément les Congolais.

Commençons à être sérieux et exigeant avec nous-mêmes. Respectons les Congolais car beaucoup ont perdu des membres de famille ou des amis, beaucoup sont sans travail et attendent des jours meilleurs.

Le Gouvernement actuel a eu cinq ans pour préparer les élections mais il ne l’a pas fait parce qu’il pensait que les Boshab, Minaku, etc. et toute la clique de laudateurs contribueraient pour faire taire la volonté populaire de changement. On voit que les hommes du pouvoir n’ont pas prévu ce qui s’est passé au Burkina Faso avec le départ du président Comparoré sous contrainte populaire, qu’ils n’ont pas prévu la sortie des jeunes congolais dans les rues en janvier de cette année. Les voici coincés et sans argent pour organiser les élections en 2015 et 2016. Diriger, c’est prévoir. Ils n’ont pas prévu, qu’ils assument. Les Congolais attendent. Le pouvoir s’est trop moqué d’eux.

Je vous invite à plus d’introspection, à plus de retenu et au respect des Congolais.

Dommage. Je suis profondément déçu et déconcerté.

Fweley Diangitukwa (sous la direction de), Les Congolais rejettent le régime de Kabila, éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, juin 2015 avec la contribution de treize contributeurs.

http://www.fweley.wordpress.com

Texte de Monsieur Daniel Makila rendu public le 17 juillet 2015

LA RDC POURRAIT SUBIR UN DÉSÉQUILIBRE DIPLOMATIQUE EN AFRIQUE CENTRALE, SI JOSEPH KABILA QUITTE LA PRÉSIDENCE DE LA RDC EN 2016.
 
Que va valoir l’un des prescrits de l’article 220 de notre constitution, si à cause du blocage impertinent de la non-modification de nombre de mandat présidentiel (c’est mon point de vue), l’instabilité est de nouveau créée derrière nos frontières à travers les pays voisins, profitant du flottement et de l’inexpérience d’une nouvelle équipe au pouvoir après 2016?
 
Entre 1998 et 2003, profitant de l’isolement international dans lequel nous avons évolué, la jeune diplomatie de la RDC  a souffert énormément suite à la guerre d’agression que nous a imposé les puissances impérialistes via leurs sous-traitants locaux, se recrutant parmi nos principaux voisin.
En effet, cinq (5) pays voisins de la RDC avec lesquels nous entretenons depuis lors des relations très sensibles, verrons leur chef d’État actuellement en fonction rester au commande au-delà de 2016. Je note à leur avantage, si des bouleversements n’interviennent pas par la suite, le maintien de la stabilité au plan politique et diplomatique pour leur pays respectif. 
 
Yoweri KAGUTA MUSEVENI ne quittera pas le pouvoir avant longtemps encore. Il est certain qu’Edouardo DOS SANTOS reste à la tête de l’Angola après cette échéance. De même pour le Burundi, Pierre NKURUNZIZA, doté d’une majorité sociologique incontestable, sera réélu aux prochaines présidentielles. Le Rwanda dont le parlement est favorable pour un troisième mandat de Paul KAGAME, aura encore celui-ci comme président après 2017, autant qu’on s’achemine lentement, mais surement au maintien de Denis SASSOU NGESSO comme Chef de l’Etat au Congo au-delà de 2016.
 
La RDC a grandement besoin de ses 9 voisins pour sa stabilité et sa sécurité. Déjà, il n’est pas sure que notre pays organise actuellement des élections présidentielles qui verraient un perdant féliciter sportivement le gagnant. Ce qui conduira inéluctablement à des contestations facteurs constitutifs d’instabilité à l’intérieur.
 
Si joseph Kabila doit partir à la fin de son dernier mandat en 2016, notre pays va se retrouver avec un chef d’État inexpérimenté, immature, encerclé par des pairs rompus en matière de politique intérieur et de diplomatie, peut être incapable de gérer les contestations post-électorales et se mettant à organiser par vengeance la chasse à l’homme.
Ceci va constituer un désavantage et un déséquilibre majeur sur l’échiquier des relations entre notre pays, ses voisins de l’Afrique Centrale et de la CIRGL, en ce que le traitement des dossiers sensibles que nous partageons avec ces pays respectifs vont en pâtir gravement.
 
Rien que le temps d’observation pour construire une confiance mutuelle entre, d’une part, le nouveau Président rdcongolais élu en 2016, avec sa nouvelle équipe et d’autre part, ses collègues de ces 5 pays respectifs, aura un impact nuisible dans ce qui est déjà fait jusqu’ici concernant plusieurs dossiers en souffrance. 
 
C’est trop facile de transposer en RDC des exemples venus d’ailleurs, de lors que des observateurs honnêtes savent que la RDC est un pays avec ses spécificités qui se construit progressivement sur tous les plans et qui a grandement besoin d’une stabilité sur plusieurs années encore. Ce que l’article 220 de notre constitution n’a pas prévu de régler comme difficulté particulière.
 
Justement, parce que les politiciens n’ont pas aidé les rdcongolais à faire le bon choix et comprendre ce qu’est l’intérêt de la nation dans les circonstances si complexes. Si la RDC subit une agression militaire en juillet 2016, tous les regards des  congolais seront tournés vers celui qui incarne la république en ce moment-là, à savoir, Joseph Kabila, que l’on aime ou pas. 
 
Si l’agression est le fait d’une puissante coalition comparable à celle que nous avons connu le 2 août 1998, je reste convaincu que les congolais vont momentanément oublier la fameuse alternance, dont les contours ne sont d’ailleurs pas bien assimilés par le citoyen moyen.
 
Mais, la RDC est bien un pays en guerre permanente. Pas en 2016, pas seulement aujourd’hui, mais depuis 1960, notre pays est dans les collimateurs des faiseurs de conflits, sous ses diverses formes, si les armes ne crépitent pas quelque part en forme d’affrontement militaire, à l’instar de ce que nous vivons encore au Nord Kivu. Nous sommes l’un des rares pays africains dans ce cas de figure.
 
Hier, notre pays s’est vu impliqué au plus haut niveau, sans le vouloir, dans l’opposition des blocs Est-Ouest, aujourd’hui, nous nous sommes invités, mondialisation oblige, dans ce qui oppose l’occident et les BRIC. Rappelons-nous ce que nous a coûté la guerre civile en Angola avec l’implication ouverte de Mobutu sous la tutelle impérialiste des USA. L’opération turquoise en 1994 et ses conséquences désastreuse reste bien l’expression de la faiblesse de notre politique internationale, quand Mobutu a voulu faire plaisir à ses maitre pour se remettre en selle. 
 
Dans la région des Grands Lacs, il n’est pas sure que la hache de guerre soit définitivement enterrée par le Rwanda et l’Ouganda, là où notre diplomatie régionale devra rester un facteur de stabilité ou d’instabilité selon que nous la manœuvrions à bon escient où la subissions à cause de nos faiblesses internes. 
 
A côté de ces enjeux diplomatiques, il faut faire face au front intérieur. La guerre contre la pauvreté, Le combat pour la stabilité et la consolidation des acquis des progrès enregistrés jusqu’ici. Raison pour laquelle nous n’aurions pas, dans un premier temps, servilement copier les schémas constitutionnels des autres, lorsqu’il s’agit de gérer un difficile processus de reconstruction d’une nation, après 40 ans de chaos.
 
La RDC a d’abord besoin de bâtir solidement et dans la durée son propre standard de démocratie sur base de laquelle pourraient s’adapter les autres mécanismes sensibles qui lui sont subordonnés.
L’exemple patent, c’est celui de l’Afrique du Sud postapartheid qui expérimente avec succès son propre modèle de démocratie, en ne copiant rien des maitres occidentaux.
Daniel MAKILA

Je lance un appel à tous les Congolais de souche

9 Juil

Je lance un appel à tous les Congolais de souche

Ne tombons pas bêtement dans le piège nous tendu par le pouvoir

J’invite mes Compatriotes congolais de souche à se ressaisir rapidement afin de ne pas rester prisonniers du piège que le pouvoir nous a tendu. M. Tshisekedi accepte le dialogue alors que les concertations nationales n’ont rien produit, alors que c’est le pouvoir en place qui le convoque et non la communauté internationale qui, du reste, peine à résoudre le problème congolais. L’idée du dialogue n’est pas mauvaise mais il faut chercher à découvrir les intentions de celui qui l’a initié pour s’en éloigner aussitôt. M. Ngbanda s’attaque à M. Tshisekedi sinon aux Tshisekedi (père et fils) sans vraiment se rendre compte qu’il ouvre ainsi une crise voulue par le pouvoir afin de gagner du temps et de rendre les Congolais responsables de la mauvaise gouvernance du pays. M. Muanda Nsemi s’en prend aux ba Ngala, ba Luba, ba Swahili qui « peuplent » la ville de Kinshasa sans vraiment se rendre compte que la capitale du pays doit être habitée par tous les Congolais sans exception car c’est le centre de la vie publique (politique et économique) nationale.

Toutes ces querelles entre véritables fils du pays font désordre et ouvrent la porte aux stratèges étrangers qui cherchent à maintenir leurs affidés au pouvoir car, disent- ils : « les Congolais sont incapables de s’entendre, il faut s’appuyer sur un Rwandais devenu Congolais sans au préalable obtenir formellement la nationalité pour avoir notre mainmise sur les ressources du Congo ». Entre-temps, des Congolais d’origine étrangère (excusez cette expression qui ne vient pas de moi) s’emparent du débat et nous laissent croire qu’eux seuls peuvent Unir la Nation Congolaise pendant que les hommes au pouvoir se frottent les mains : heureux d’avoir réussi leur coup.

Tout cela fait désordre et nous éloigne du but à atteindre.

J’invite les Compatriotes congolais à plus de lucidité, à plus de raison et à ne pas tomber dans le piège que nous tend ceux qui dirigent le Congo pour leurs propres comptes et qui ne veulent pas organiser les futures élections.

Je m’oppose fermement au culte de la personnalité car l’expérience avec Mobutu a été très négative. Nous devons nous appuyer sur un leadership collectif, collégial ou encore consensuel, sur les idées de progrès et jamais sur des hommes miracles qui ont déjà causé beaucoup de torts aux Congolais dans un passé récent.

Sortons rapidement de cette mauvaise passe. Le dialogue – comme les concertations nationales et la décentralisation – est une longue distraction qui sert à nous diviser, à gagner du temps et à ne pas organiser les élections dans le temps prévu. Ne nous laissons pas duper par les plus cyniques. Mais soyons des femmes et des hommes responsables prêts à gérer le destin du Congo dans la transparence et dans l’intérêt de tous les Congolais. Les petits calculs égoïstes des uns et des autres et le culte de la personnalité tuent l’avenir de notre nation.

Fweley Diangitukwa (sous la direction de), Les Congolais rejettent le régime de Kabila, éditions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, juin 2015, 346 pages.

http://www.fweley.wordpress.com

Charles Onana et le drame de la RD Congo : écoutez

5 Juil

CHARLES ONANA- La Révision de la constitution, les élections 2016 et les rebelles somaliens en RDC

Pourquoi ils ont assassiné Kadhafi

1 Juil

Ecoutez ces deux vidéos :

Pourquoi ils ont assassiné Kadhafi

https://www.youtube.com/watch?v=uiBXnput148

Discours de Chavez aux Nations Unies

https://www.youtube.com/watch?v=U_dP1H9v_u4

 

Discours du front civil de résistance populaire (FC-RP), prononcé par Paul KAHUMBU NTUMBA membre du directoire national, à l’occasion du 55eme Anniversaire de l’indépendance de la R.D.Congo

1 Juil

Discours du front civil de résistance populaire (FC-RP), prononcé par Paul KAHUMBU NTUMBA membre du directoire national, à l’occasion du 55eme Anniversaire de l’indépendance de la R.D.Congo

Chers compatriotes,

Camarades résistants combattants,

Compagnons de lutte,

En ce jour, de la commémoration de l’indépendance nominale de la R.D.Congo, le Front Civil de Résistance populaire, et l’Association du Baume Au Cœur, adressent à toute la communauté Congolaise de la diaspora, comme celle restée au pays, les messages fraternels et patriotiques ainsi que le souhait de voir notre combat commun de libération nationale triompher sur les forces du mal.

Comme vous le savez 2015, à l’instar des années antérieures, elle a débutée sur fond d’une grande crise politique et sécuritaire dont la dimension ne saurait être oubliée de si tôt.

Certes, toute la nation se sent un devoir patriotique de commémorer ce 30 Juin 2015, le 55eme Anniversaire de l’indépendance de la R.D.Congo. Toutefois, il est de bon alois  de rappeler pour la bonne conscience que selon nos us et coutumes qui fondent la philosophie bantou, nous ne pourrons célébrer un évènement aussi important qui a scellé notre destin commun sans penser aux nôtres qui sont morts, malades ou ceux empêchés par une quelconque privation de liberté.

C’est le cas des massacres du 19, 20, 21 Janvier 2015 de nos jeunes qui ont été tués par la soldatesque Kabiliste pour avoir manifester contre les manœuvres dilatoires du pouvoir dictatoriale, visant à favoriser la candidature de Alias KABILA pour un 3ème mandat lors de l’élection présidentielle qui sera encore truquée en 2016 ; c’est le cas des multiples assassinats parmi lesquels 425 de nos compatriotes furent enterrés dans une fosse commune à Maluku dans la banlieue Kinoise ; c’est le cas des massacres à Beni de plus de 500 congolais tuées à l’arme blanche sous l’indifférence complice de la MONUSCO et du pouvoir criminel de Kinshasa ; c’est le cas de nos frères et sœurs que l’on viole chaque jour, des malades privées des soins de santé appropriés ; des nombreux foyers sans revenus crevant de faim ; de notre jeunesse privée de perspectives d’avenir ; de nos compatriotes qui croupissent dans les prisons mouroirs, privés de jouissance d’une justice juste !

A travers tous ces infortunés nous adressons particulièrement une pensée respectueuse envers nos pères fondateurs et tous ceux qui ont donné en sacrifice leur précieux sang , pour le triomphe et la sauvegarde de la dignité humaine.

Chers  compatriotes,

Dans un appel patriotique intitulé “Comment commémorer le 30 juin 2015 dans le contexte politique et sécuritaires actuel, que nous avons lancé il y a quelques jours, afin de mobiliser nos compatriotes pour cet événement spécial du 55 º anniversaire de notre indépendance, nous avions épingler, au vu des enjeux majeurs qui guettent notre avenir commun et de la magnitude des défis à relever, la nécessité d’opérer des changements significatifs dans notre comportement afin de célébrer autrement le 30 juin avec responsabilité et engagement sans failles pour consolider le combat de  libération nationale.

L’heure est grave. Loin de nous en réjouir, on n’a pas besoin d’être un expert pour constater que le bilan de 55 ans d’indépendance est lourdement négatif. Depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale, notre terre de cocagne était soumise à des turbulences politiques constantes: échec navrant de la première tentative démocratique avec l’assassinat de plusieurs patriotes visionnaires et rassembleurs comme Patrice Emery LUMUMBA, émergence, avec l’appui inconditionnel de l’Occident européen et américain, de l’une des dictatures les plus sanguinaires du continent africain de l’ère postcoloniale, accession au pouvoir, après la chute de l’Homme de Gbadolite, d’une équipe « dirigeante » manquant totalement de vision et intégralement commis au service des  étrangers.

Les fabuleuses richesses que regorge le pays n’ont jamais profité à ses habitants. Le peuple congolais ressemble aujourd’hui à quelqu’un qui est assis sur un sac rempli de nourriture et qui mendie une pitance pour survivre ! Quelle ironie ! Quelle tragédie!

Cependant, faut-il le rappeler, l’Histoire est faite des causes et des conséquences des événements. Il est impossible de comprendre et d’évaluer comme il se doit un fait historique si l’on ne remonte pas aux causes profondes qui le sous-tendent.

Cette prémisse nous conduit à l’arène de l’engagement patriotique qui ne saurait produire des résultats escomptés en l’absence de la connaissance profonde de notre histoire nationale.

Il s’avère plus que nécessaire, d’identifier les causes profondes qui sont à l’origine de la mort programmée de la nation congolaise ainsi que les conséquences qui en découlent! Cependant, la vraie tragédie des congolais s’appelle Ignorance. Le malheur du congolais, notre malheur à tous, c’est ce renoncement à la connaissance et aux leçons de l’histoire. Simon Bolivar n’avait-il pas raison lorsqu’il affirma que Ils nous dominent plus par ignorance que par la force”. En effet, Le savoir est une condition nécessaire et suffisante de la liberté. Il libère celui qui le possède des conditionnements psychiques et sociaux qui sont à la fois des écueils à évincer, qui l’empêchent de participer à l’histoire et d’être artisan de son propre destin. C’est dans ce sens qu’il faut appréhender cette phrase lapidaire de la Bible, “Mon peuple est détruit parce que il lui manque la connaissance

C’est dans cette préoccupation que le Front Civil de Résistance Populaire, s’est évertué d’organiser un forum autour de deux importantes publications, lesquelles  nous révèlent et pointent un doigt accusateur aux ennemies bien identifiés de la R.D Congo et son Peuple. Il s’agit du livre : « STRATEGIE DU CHAOS ET DE MENSONGE. » coécrit par Honoré Ngbanda Zambo ko Atumba et Patrick Mbeko ; et « LES CONGOLAIS REJETTENT LE REGIME DE KABILA. » Une anthologie des textes d’analyses politiques élaborés par 13 experts de la question Congolaise sous la direction de professeur Fweley Diangitukwa.

Par ailleurs, il est vrai que l’une des causes profondes de la situation socio-économique et politique incertaine, mauvaise et dangereuse dans laquelle notre pays, la RDC, s’enfonce jour après jour, remonte au système colonial et la prédation organisée de nos ressources géologiques et minières par l’entremise d’une mafia politico-financière érigée et déguisée en classe politique. Cependant, nous congolais nous ignorons notre puissance et notre destin au sein de l ‘Afrique. Nous nous ignorons nous mêmes. Nous ignorons ce que nous représentons réellement. Nous nous enfonçons jour après jour dans la pourriture et la dégénérescence spirituelle et physique dont les Groupes de prières chrétiens sont un des principaux vecteurs ! Nous aimons et recherchons ce qui  conduit à la diversion, à la dispersion des énergies et des forces, à l’amnésie, et à la perte définitive de notre identité profonde !

L’Afrique Noire est un géant qui dort. La clé qui ouvrira la porte de la Renaissance Africaine est précisément au CONGO-RDC. Et cela, Kwame N’Krumah le savait. Lumumba avait eu accès à cette terrible information. Frantz Fanon aussi le savait, lui qui écrira, dans un moment d’illumination spirituelle ces mots fameux : « L’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au CONGO » ! Nasser le savait. Le Pandit Jawaharlal Nehru le savait. Le Pape Jean XXIII aussi le savait et l’a même écrit dans les « Prophéties » qui portent son nom (Angelo Roncalli) lorsqu’il fut nonce apostolique à Istanbul (Turquie).Le Pape Paul VI et surtout le Pape Jean-Paul II ont montré par certains de leurs actes, et notamment par leurs voyages dans certains haut-lieux mystiques africains que le jour où l’Afrique Noire aura voix au chapitre, c’est du CONGO-RDC et de deux autres pays d’Afrique Noire que montera le souffle purificateur qui déferlera sur le monde.

Alors, que faire pour que cet état des choses change ? Que faire pour que le malheur ne s’abatte plus sur nous ? Que faire pour que nous, Africains Noirs et Congolais de la RDC, accédions à la véritable Indépendance politique, économique et spirituelle et cessions d’être les jouets des Américains, des Belges, des Afrikaners, des Anglais, des Hollandais et des Juifs d’Israël ?

Ces questions résument au mieux l’essence et le contenue de la nouvelle lutte de la libération nationale autour duquel les congolais sont appelés à se ranger et à se sacrifier. Il s’agit de renouveler l’esprit et les armes de la lutte initié par Simon Kimbangu et les pères visionnaires de notre indépendance.

Chers compatriotes,

Camarades résistants,

Le régime d’occupation piloté par l’imposteur Rwandais Alias Joseph KABILA est aux abois. Ses partisans multiplient en vain des stratagèmes, et autres manœuvres dilatoires pour se maintenir indéfiniment au pouvoir ; mais notre peuple n’est plus dupe. Dès lors, il nous revient le devoir impérieux de nous organiser autours  d’une coalition efficace pour décapiter ce pouvoir usurpateur. Notre territoire national est transformé par cette bande des mafieux sans foi ni loi, en camp de concentration nazi à ciel ouvert, ou l’on tue, pille, et viole nos mamans en toute impunité. Adhérer au projet des élections piège à con ou participer à un quelconque dialogue avec un pouvoir illégitime, finissant, disqualifié et en perte de vitesse est un blasphème voir une trahison envers notre peuple.

La libération nationale passera par un soulèvement populaire impliquant inéluctablement  la capture de Alias Joseph KABILA et tout ses affidés qui sont responsables de la descente aux enfers de notre cher et beau pays. C’est alors que le Congo sera refondé sur base des valeurs saines de liberté, de démocratie véritable et des droits de l’homme.

La deuxième indépendance ou « Dipanda ya Zole » prophétisée par le grand esprit Kongo le MVULUZI KIMBANGU est à notre portée.

Que Dieu bénisse notre combat INGETA !